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Noirceur

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. qualité de ce qui est noir
  2. méchanceté

"noirceur" dans l'encyclopédie

  • GENTILLET INNOCENT (mort en 1595?)

    • Écrit par Jean-Yves POUILLOUX
    • 1 662 mots

    Machiavel préconisait le régime de l'arbitraire royal comme le seul adapté à la situation politique de l'époque, il se voit accusé de noirceur morale et de défense de la tyrannie. En rédigeant cet anti-Machiavel, Gentillet s'inscrivait dans une tradition humaniste qui, réunissant en une seule notion morale et politique, allait perpétuer un aveuglement devant l'histoire, dont il fallut attendre près de deux siècles pour qu'il commençât à se dissiper.

  • FERRARA ABEL (1951- )

    • Écrit par Frédéric STRAUSS
    • 5 981 mots
    • 1 média

    La nervosité de sa mise en scène, la noirceur de sa peinture du monde urbain caractérisent alors principalement sa signature. King of New York (1990) marque le passage à la maturité, avec le désintérêt croissant pour le scénario (un motif, une idée suffisent : ici, à nouveau, la montée de la violence entre gangs), l'écriture et la narration se faisant de plus en plus par le biais de la mise en scène et du montage.

  • CLOUZOT HENRI GEORGES (1907-1977)

    • Écrit par Claude BEYLIE
    • 2 403 mots
    • 1 média

    Puis ce fut, en 1943, Le Corbeau, où l'on trouve déjà, épars, tous les traits caractéristiques de son style : pessimisme, noirceur, violence érotique, goût affirmé pour la pourriture. La référence à Zola ou à Céline s'impose (et, sur le plan cinématographique, à Stroheim). Ce film, produit par la firme sous contrôle allemand Continentale, valut à son auteur, à la Libération, d'être proscrit « à vie » par les commissions d'épuration ! Il n'en continua pas moins de tourner : Quai des Orfèvres (1947), une transposition moderne (et discutable) de Manon Lescaut (1948), Miquette et sa mère (1949), Le Salaire de la peur (1952), Les Diaboliques (1955), Les Espions (1957), La Vérité (1960), La Prisonnière (1968).

  • BILLETDOUX FRANÇOIS (1927-1991)

    • Écrit par Pierre MARCABRU
    • 2 320 mots

    Au nihilisme de Beckett, à la noirceur complaisante d'Anouilh, Billetdoux oppose un humanisme désarmé, ironique, qu'une vague espérance éclaire. En vérité, il ne se désole pas : il s'étonne. Ces étonnements que l'humour, point grinçant, presque tendre, prolonge firent le triomphe de Va donc chez Törpe, au Studio des Champs-Élysées en 1961. Et les malentendus commencent.

  • MESSINGER ou MASSINGER PHILIP (1583-1639/40)

    • Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
    • 2 815 mots

    Parmi les comédies, on retiendra surtout : La Dame de la Cité (The City Madam, 1619), qui met en scène un personnage de mélodrame, frappant par l'excès de sa méchanceté, de son hypocrisie et de sa noirceur, et Une nouvelle façon de payer de vieilles dettes (A New Way to Pay Old Debts, 1625) où Messinger dénonce avec une sincère indignation l'oppression économique et le désordre social.

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