Nombril
- Nom masculin singulier
Définition
- en anatomie, cicatrice située sur l'abdomen, résultant de la coupe du cordon ombilical
Expressions autour de ce mot
- se prendre pour le nombril du monde : accorder à sa personne une importance excessive
Synonyme
- ombilic
"nombril" dans l'encyclopédie
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SAMBA
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 940 mots
- 1 média
Le nom proviendrait d'un terme africain, semba, qui signifie « danse » chez les populations noires riveraines du Zambèze, mais certains spécialistes affirment qu'elle était originellement baptisée Umbigada (« coup de nombril ») et que le mot dérive du bantou semba qui, cette fois, signifie « nombril ». La samba est écrite sur une mesure à 2/4, de tempo assez vif ; elle comprend un groupe de trois valeurs syncopées sur le premier temps du chant (soprano) ; par son exécution, elle est proche de la rumba, bien que son rythme, discontinu et syncopé, soit nettement plus dynamique et plus rapide.
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V., Thomas Pynchon Fiche de lecture
- Écrit par Michel FABRE
- 4 722 mots
Devenue Verona Manganese à Malte en 1919, elle a un saphir incrusté dans le nombril et un œil de verre avec une horloge comme pupille ; mais, sous l'identité de Vera Meroving de Munich dans le Sud-Ouest africain en 1922, elle décervelle un poisson rouge. Enfin, déguisée en prêtre à Malte en 1919, elle meurt au cours d'un bombardement aérien, quand des enfants retirent le saphir de son nombril – sans compter toutes les autres incarnations que rapporte Stencil.
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INOUE HISASHI (1934-2010)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 496 mots
La pièce Le Nombril des Japonais (1969) rencontre un grand succès. Suivront d'autres œuvres pour le théâtre, telles que Le Vénérable Maître Yabuhara (1973), Émouvant Japon (1979), Maquillage (1982). La parodie, le recours à la comédie musicale et aux genres populaires donnent à ces pièces un ton brillant qui vaudra à l'auteur le surnom de « magicien du langage ».
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GRÉGOIRE PALAMAS (1296-1359)
- Écrit par Olivier CLÉMENT
- 6 613 mots
Tard et mal connue par l'Occident, la pensée palamite y fit scandale : ridicula dogmata, disait au xviie siècle le grand érudit jésuite Denis Petau qui accusait Palamas de diviser Dieu et de loger l'âme dans le nombril. L' Église orthodoxe, pourtant, avait canonisé Palamas presque au lendemain de sa mort et reconnu dans sa doctrine une expression majeure de la Tradition.
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ANGKOR, DIX SIÈCLES D'ART KHMER (exposition)
- Écrit par Claude JACQUES
- 6 432 mots
On a supposé que c'était cette statue que Zhou Daguan avait décrite comme un « Bouddha couché en bronze, dont le nombril laisse continuellement couler de l'eau » ; la partie du corps comprenant ce nombril ne nous est pas parvenue et il a été impossible de le vérifier. Beaucoup d'autres bronzes magnifiques témoignaient de la maîtrise khmère en la matière ; retenons les plus profanes, le support de miroir d'Angkor Vat ou le petit brûle-parfum de Danrun.