Nombriliste
- Nom singulier invariant en genre
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- en psychologie, relatif au nombrilisme, au caractère d'une personne qui ne s'intéresse qu'à elle-même
Employé comme nom
- en psychologie, personne qui ne s'intéresse qu'à elle-même
"nombriliste" dans l'encyclopédie
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FLEMING IAN (1908-1964)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 4 587 mots
- 1 média
Il n'est pas mauvais mais il est cruel et nombriliste. Il aime la bagarre mais aussi la gloire ». En dépit – ou du fait même – de ces critiques, les récits de James Bond gagnent en popularité. La marque de commerce 007 devient l'une des plus florissantes de l'histoire. La fortune cinématographique des James Bond ne se tarit pas à l'entrée dans le xxie siècle (le montant brut des recettes est estimé à 1 milliard de dollars), ni celle des romans, qui se perpétue sous la plume d'autres auteurs.
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LE VOL DE L'HISTOIRE. COMMENT L'EUROPE A IMPOSÉ LE RÉCIT DE SON PASSÉ AU RESTE DU MONDE (J. Goody)
- Écrit par Alain GARRIGOU
- 5 188 mots
Finley – d'avoir cédé au démon nombriliste de la célébration d'une culture européenne supérieure à toutes les autres. Il ne s'agit pas seulement, pour Jack Goody, de dénoncer un sentiment de supériorité, auquel nulle société n'a échappé, mais de considérer la situation spécifique de l'Occident qui, dominant le monde, a imposé une vision de l'histoire dans laquelle l'apport des autres cultures fut systématiquement minimisé.
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HUIT ET DEMI, film de Federico Fellini
- Écrit par Michel CHION
- 5 899 mots
Il prend aussi le risque d'un film obscur, nombriliste, hermétique au public populaire. Le succès de cinéphilie que l'œuvre, récompensée au festival de Moscou et à Hollywood, remporta néanmoins, nous cache ce que le film avait à l'époque d'audacieux, et qui consistait à étaler au grand jour les états d'âme pas toujours glorieux d'un metteur en scène qui ne sait plus ce qu'il veut dire.
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DORT BERNARD (1929-1994)
- Écrit par Jean-Pierre SARRAZAC
- 5 595 mots
À Travail théâtral, revue qu'il fonde en 1970 avec, notamment, Denis Bablet, Bernard Dort soutient de toute sa conviction et sa puissance critique l'aventure exemplaire de théâtre « hors les murs » d'Ariane Mnouchkine et du théâtre du Soleil ou les interventions du jongleur politique Dario Fo, mais il se consacre aussi et de plus en plus à ce que l'on peut appeler son utopie concrète : transformer de l'intérieur la fonction de la critique de théâtre, inventer un langage qui dise tout à la fois son plaisir et son engagement de « spectateur singulier » — et, à cette fin, ouvrir largement son écriture à une subjectivité non point nombriliste mais socialisée.
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PHOTOMONTAGE
- Écrit par Marc-Emmanuel MÉLON
- 6 724 mots
On retrouve ici le postulat de base de Dada : la destitution de l'artiste « organique » et « nombriliste » — le peintre expressionniste, objet de toutes les diatribes dadaïstes — qui vit en dehors de la société sur laquelle il n'a pas prise. Cette destitution doit s'opérer au profit d'un « constructeur » ou d'un « monteur » ainsi que se faisait appeler Heartfield, s'identifiant à un ouvrier qui travaille à la chaîne et assemble des pièces qu'il n'a pas confectionnées lui-même.