Nominalement
- Adverbe
Définition
- en grammaire, relatif au nom
- en grammaire, par le nom
- en grammaire, comme nom
"nominalement" dans l'encyclopédie
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HORDE BLANCHE
- Écrit par Françoise AUBIN
- 698 mots
Nominalement vassale de la Horde d'or, la Horde blanche fait peu parler d'elle jusqu'à l'époque où Tuqtamiš (Tuqtamich), son souverain (1376/77-1406/07), réunit pour un temps (1381-1395) les deux khānats sous son autorité. La majeure partie de l'ulus (peuple formant l'équivalent nomade d'un territoire) de Tuqtamiš a émigré avec lui dans les steppes de la Russie méridionale où elle s'est fondue avec les Mongols turcisés de la Horde d'or, tandis que ses pâturages primitifs étaient occupés par les Sheybanides.
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CALIFAT ABBASSIDE DE BAGDAD
- Écrit par Pascal BURESI
- 1 192 mots
- 1 média
Certaines deviennent de simples émirats reconnaissant nominalement la tutelle abbasside, d'autres proclament des califats concurrents qui rompent l'unité califale originelle, comme l'Ifrīqya et l'Égypte sous les Fatimides (910-1171) et al-Andalus sous les Omeyyades de Cordoue (929-1031). La période abbasside correspond à l'« âge classique » de la civilisation musulmane et se caractérise par le développement d'une littérature impériale, des arts, de la poésie, des mathématiques, de la philosophie et de la géographie.
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AMÉDÉE V LE GRAND (1249-1323) comte de Savoie (1285-1323)
- Écrit par Gérard RIPPE
- 1 414 mots
Pour lutter contre ces divers ennemis, il doit s'allier au roi de France, Philippe le Bel et marier son fils, Édouard, à une princesse française ; mais il évite toutefois de s'aliéner l'Empire dont la Savoie dépend, au moins nominalement. Amédée l'emporte ainsi sur ses ennemis : en 1308, Hugues de Dauphiné renonce à ses prétentions sur la Savoie ; dans le même temps est assurée pour deux siècles la domination savoyarde sur Genève.
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TAIRA NO KIYOMORI (1118-1181)
- Écrit par Francine HÉRAIL
- 2 134 mots
La cour et notamment l'empereur retiré, Go-Shirakawa, nominalement investi du gouvernement, supportent avec peine son arrogance de parvenu, son dessein de transférer la capitale au bord de la mer, mais la chute des Taira, qui ne sera consommée qu'après sa mort, est due, pense-t-on, au fait qu'il a porté un intérêt trop exclusif à la cour et qu'il a négligé de créer des institutions solides pour contrôler les guerriers provinciaux.
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KHALKHA
- Écrit par Françoise AUBIN
- 2 847 mots
Ralliés aux Mandchous (dynastie chinoise des Qing), nominalement en 1655 et définitivement en 1691, après de dures guerres contre les Mongols occidentaux, les quatre aimag khalkha, scindés en quatre-vingt-trois bannières ou qošigun (khošūn en mongol moderne), forment jusqu'en 1911, avec trois bannières ölöt et les terres franches de l'Église lamaïque, la Mongolie-Extérieure.