Non-activité
- Nom féminin singulier
Définition
- situation d'un fonctionnaire sans emploi
"non-activité" dans l'encyclopédie
-
PĀRVATĪ
- Écrit par Jean VARENNE
- 1 639 mots
- 1 média
On reconnaît en cette représentation le thème tantrique bien connu de l'impassibilité (non-activité, « sommeil » cosmique) du principe mâle face à l'activité surabondante du principe femelle, appelé, pour cette raison même, śakti (« énergie créatrice »). Toutefois, dans l'hindouisme classique, on trouve l'idée que Pārvatī parvient parfois à sortir Shiva de sa méditation : le dieu manifeste alors sa colère, puis se réconcilie avec son épouse (le thème des « noces de Shiva et Pārvatī » est très fréquent dans l'iconographie) avant de retourner à son ascèse.
-
LECOURBE CLAUDE JACQUES (1758-1815)
- Écrit par Jean MASSIN
- 1 669 mots
Mais son opposition ouverte et persistante au Consulat le fait mettre en non-activité dès 1801 ; sa prise de position publique en faveur de Moreau lors du procès de celui-ci le fait exiler dans le Jura à l'heure où d'autres généraux deviennent maréchaux (certains d'ailleurs ne le valaient pas militairement), puis reléguer à Bourges sous la surveillance de la police.
-
NON-ART
- Écrit par Gilbert LASCAULT
- 22 216 mots
Pour désigner l'activité (parfois la non-activité) de ces « arteurs », la notion de non-art n'est donc pas plus mauvaise qu'une autre, à la seule condition que l'utilisation du mot soit constamment contrôlée. Saper le fondement de l'ordre esthétique Pour entrer dans la région du non-art, les œuvres doivent contester, bouleverser au moins partiellement l'art existant.
-
BECKETT SAMUEL (1906-1989)
- Écrit par Jean-Pierre SARRAZAC
- 26 450 mots
- 4 médias
Là, sur le sable d'une existence végétativo-méditative, elles peuvent se livrer à leur non-activité de prédilection : cette « supination » qui, les ravalant à l'état de « vieux fœtus », donne libre cours à leur lente et méthodique agonie. La pure sensualité – entendons ce qu'il reste de très vieilles pulsions pratiquement exténuées, ces « histoires de gamelle et de vase » – l'emporte invariablement sur tout projet, serait-ce même, chez Malone et Hamm, le projet de se raconter et d'écrire.
-
MYTHE Épistémologie des mythes
- Écrit par Marcel DETIENNE
- 47 370 mots
- 1 média
Ce cheminement, l'écriture le trace, non pas dans le vide, dans le silence de sa non-activité, mais dans le tissu serré et homogène de la tradition mémoriale, d'une culture organisée et véhiculée par la mémoire. Il s'agit de la mémoire sociale, de la mémoire partagée entre les membres d'un groupe humain. Elle n'est donc ni la mémoire des biologistes ni celle des psychologues cybernéticiens, qui l'étudient comme une fonction utile dans la communication entre deux individus, mais la mémoire indispensable au fonctionnement d'une société, celle qui d'abord assure la reproduction des comportements de l'espèce humaine (sans quoi il n'y a pas de sapiens sapiens), celle aussi qui trouve dans le langage et dans la technologie les moyens de conserver et de transmettre l'ensemble des savoirs constitutifs d'une culture.