Non-directif

"non-directif" dans l'encyclopédie

• NON-DIRECTIVITÉ, éducation

  • Écrit par Daniel HAMELINE
  • 5 183 mots

  « Apprendre vaut mieux qu'enseigner » : cette formule de Rogers a fourni l'un de ses arguments à des tentatives d'« enseignement non directif », vers 1955-1970. On a montré par la suite qu'il est vain et dangereux d'imaginer qu'une méthode non directive d'enseignement soit possible. En revanche, l'attitude non directive – qui est tout sauf une démission – demeure une mise en œuvre des plus positives de la pédagogie négative.

• ENTRETIEN

  • Écrit par Marie BENEDETTO-MEYER et Laurent WILLEMEZ
  • 5 836 mots

  On distingue canoniquement les méthodes d’entretien selon le degré de liberté laissé aux enquêtés dans l’étendue de ce qu’ils abordent, depuis l’entretien directif (qui ressemble en réalité aux questions fermées d’un questionnaire) jusqu’à l’entretien non directif ayant une parenté avec la relation psychothérapeutique (on considère souvent Carl Rogers comme le précurseur de ce type d’entretien).

• PÉDAGOGIE Les problèmes de l'éducation scolaire

  • Écrit par Pierre GRÉCO
  • 17 042 mots

  Mais il ne serait pas moins grave de les ignorer ou, comme le veut une mode qui n'est même pas nouvelle (Socrate déjà devait être parfaitement convaincu qu'il pratiquait un enseignement non directif, la théorie des Idées et la technique maïeutique autorisant cette double illusion), de les minimiser au profit, par exemple, des problèmes de « relation » ou d'un humanisme un peu trop facilement général.

• DUNS SCOT JEAN (1266 env.-1308)

  • Écrit par Maurice de GANDILLAC et Encyclopædia Universalis
  • 34 233 mots

  En d'autres termes, la connaissance du « bien » joue ici un rôle « présentatif », non « directif » (Ord., prol., pars 5, n. 300). Mais jamais le vouloir, qui est d'ordre pratique, n'empiète sur le plan spéculatif, celui de la vérité qui s'impose nécessairement à l'intellect (Quodl. xvi, 6). Éthique, sociologie et politique On s'est parfois mépris sur la morale scotiste en confondant certaines thèses du Docteur subtil avec les paradoxes « dialectiques » que les ockhamistes, un peu plus tard, fonderont sur la même distinction entre ce qui appartient à la « puissance absolue » de Dieu et ce qui relève seulement de sa « puissance ordonnée ».