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Nonobstant

  • Adverbe
  • Préposition

Définition

  1. (vieilli) malgré

Employé comme adverbe

  1. (vieilli) néanmoins

"nonobstant" dans l'encyclopédie

  • LÉON III saint (750-816) pape (795-816)

    • Écrit par Marcel PACAUT
    • 1 371 mots

    Romain de naissance, Léon III accéda au trône pontifical malgré l'opposition de la famille de son prédécesseur, Adrien Ier (772-795), et nonobstant une vie personnelle critiquable. En butte aux attaques de ses ennemis et accusé par eux de divers crimes, il franchit les Alpes pour obtenir l'assistance de Charlemagne. Celui-ci descendit en Italie, refusa de juger le pape — qui se justifia par un serment d'innocence — et reçut à cette occasion des mains du pontife la couronne impériale, le jour de Noël de l'an 800.

  • BISHOP ÉLISABETH (1911-1979)

    • Écrit par Robert DAVREU
    • 3 979 mots

    Mais le plus saisissant sans doute, dans ce double mouvement d'échange et de renversement d'une extrême fluidité, nonobstant les brusques changements d'échelle, entre l'infiniment petit et l'infiniment grand, le proche et le lointain – entre le dedans et le dehors aussi bien –, c'est que, dans cette « géographie », l'espace, loin de se figer, s'illimite, se fait temps et mouvement, dans le poème qui arrête et suspend le temps dans l'espace limité de la page.

  • GUINNESS ALEC (1914-2000)

    • Écrit par Alain GAREL
    • 3 832 mots
    • 1 média

    Il demeure très actif au théâtre – qu'il n'a jamais abandonné nonobstant quelques éclipses –, ainsi qu'à la télévision où il a commencé à se produire à la fin des années 1950. Alec Guinness n'a cessé de jouer que dans les toutes dernières années de sa vie, durant lesquelles il rédige le troisième tome de ses Mémoires.

  • COTTEN JOSEPH (1905-1994)

    • Écrit par Alain GAREL
    • 4 012 mots
    • 1 média

    À partir de 1955, il apparaît régulièrement à la télévision, alors que sa carrière cinématographique s'enlise, nonobstant quelques rôles sous la direction de Henry Hathaway et Robert Aldrich. Après trois années, entre 1961 et 1964, passées sur scène, il revient au cinéma et à la télévision. Dès lors, il partage son temps entre des rôles principaux ou secondaires dans des téléfilms ou de petites productions européennes et des rôles épisodiques dans des films prestigieux comme Petulia de Richard Lester (1968), Lo Scopone scientifico (L'Argent de la vieille) de Luigi Comencini (1972), Soylent Green (Soleil vert) de Richard Fleischer (1973), Twilight's Last Gleaming (L'Ultimatum des trois mercenaires) de Robert Aldrich (1977) et Heaven's Gate (La Porte du paradis) de Michael Cimino (1981).

  • COBURN JAMES (1928-2002)

    • Écrit par Alain GAREL
    • 3 712 mots

    Sa longue et mince silhouette s'impose d'emblée, nonobstant la sobriété de son jeu. De la plupart de ses interprétations émane une sorte d'ironie distante, qu'accusent son élégance naturelle, la souplesse de sa démarche, la grâce de ses gestes qui s'apparentent parfois à ceux d'un danseur. Cette ironie dément ce que ses personnages, au début de sa carrière notamment, peuvent avoir de brutal, et leur incarnation de raide.

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