Normaux
- Adjectif masculin pluriel
Définition
- qui sont conformes à la moyenne, qui servent de référence, ordinaires
- en physiologie, qui ne souffrent d'aucun trouble pathologique
"normaux" dans l'encyclopédie
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ATAXIE
- Écrit par François BOURNÉRIAS
- 723 mots
La possibilité de mouvements normaux sous le contrôle de la vue contraste dans l'ataxie avec les troubles qui se produisent dès l'occlusion des yeux. Lorsque ses yeux sont fermés, le sujet atteint fait preuve d'une grande instabilité segmentaire et d'une quasi-incapacité de maintenir la station debout (signe de Romberg). C'est un signe caractéristique du tabès.
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DÉGÉNÉRESCENCE, physique
- Écrit par Viorel SERGIESCO
- 3 519 mots
Le mouvement le plus général d'un tel système consiste en une superposition de mouvements élémentaires (oscillations propres ou modes normaux de vibration), de fréquences bien déterminées (fréquences propres). Le nombre g(ν) des modes normaux ayant une même fréquence ν est par définition le degré de dégénérescence (ou multiplicité) correspondant à cette fréquence.
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LEUCOSE
- Écrit par François BOURNÉRIAS
- 744 mots
Leur classification, en l'absence de données étiologiques précises, ne repose que sur des critères évolutifs (leucoses chroniques, leucoses aiguës) et surtout sur l'étude morphologique des cellules anormales que l'on rapporte aux types cellulaires normaux les plus proches.
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ANDERSEN MALADIE D'
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 055 mots
Les enfants atteints sont normaux à la naissance, mais ne grossissent pas, ont une hypotonie musculaire et deviennent léthargiques. Le foie et la rate augmentent de volume et une insuffisance hépatique se constitue. Le décès survient habituellement avant l'âge de trois ans, par saignement œsophagien ou insuffisance cardiaque. La transplantation hépatique est efficace pour le traitement de cette maladie.
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IDIOTIE (histoire du concept)
- Écrit par Georges TORRIS
- 870 mots
Tel fut encore le sens d'idiotisme chez Pinel, mais l'ambiguïté du mot, usité aussi en philologie, incita Esquirol à créer le terme d'« idiotie » (1818, Académie française 1838) pour désigner – à côté des démences, qui sont des déficits intellectuels acquis par des sujets antérieurement normaux – non pas une maladie, mais un état de non-développement des facultés intellectuelles, état qui peut être constaté dès le plus jeune âge.