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Nornes

  • Nom féminin pluriel

Définition

  1. en mythologie, déesses germaniques qui veillaient les humains

"nornes" dans l'encyclopédie

  • NORNES

    • Écrit par Régis BOYER
    • 4 702 mots

    Il n'empêche que, par une réaction bien compréhensible, l'accent a parfois été mis sur leur côté maléfique : « Dure est la sentence des Nornes », « On ne survit pas d'un soir au verdict des Nornes ». Une inscription runique exprime cette plainte : « Les Nornes apportent à leur gré bien ou mal. À moi, elles ont valu rude chagrin. »

  • VALKYRIES

    • Écrit par Régis BOYER
    • 3 077 mots

    Elles se seraient alors plus ou moins confondues avec des déités du destin (fylgjur, hamingjur et surtout dísir) et même avec les Parques du Nord, les Nornes, ce qu'attesteraient et le nom d'une d'entre elles, Skuld, qui est aussi la troisième Norne, et le seul grand poème — le Darraðarljóð, dans la Saga de Njáll le Brûlé — qui parle d'elles en détail et qui les présente sous les traits de sinistres et sanglantes filandières.

  • YGGDRASILL

    • Écrit par Régis BOYER
    • 3 548 mots

    Source de tout destin, il accueille les trois Nornes, les Parques du Nord, et c'est à son pied que s'assemblent régulièrement les dieux pour fixer le sort du monde. Il est curieux de constater qu'il correspond assez bien à l'image, également énigmatique, du dieu — presque un deus otiosus — Heimdallr, dont le nom peut signifier « soutien du monde » et qui lui aussi veille, dans une perspective eschatologique claire, à la perpétuation de l'ordre universel.

  • HEIMDALLR

    • Écrit par Régis BOYER
    • 7 145 mots

    De plus, il est expressément donné comme la source de toute vie, de tout savoir et de tout destin : de toute vie, parce que ses racines sont aspergées de l'argile primitive (aurr), qui rend toutes plantes fécondes, et qu'il est inlassablement parcouru du haut en bas d'une multitude d'animaux aux fonctions symboliques ; de tout savoir, parce qu'à ses pieds coule une fontaine (ou repose un puits) sur laquelle veille le géant Mímir (dont le nom n'est sans doute pas sans rapports avec le latin memor), réservoir inépuisable de sagesse antique et de science sacrée où Ódhinn lui-même n'a pas craint de mettre un œil en gage pour participer à la divine connaissance ; de tout destin, enfin, car les trois Nornes, ou arbitres suprêmes de toute destinée, siègent à son ombre, près d'une seconde fontaine (ou puits), Urdharbrunnr.

  • LE CRÉPUSCULE DES DIEUX (R. Wagner)

    • Écrit par Timothée PICARD
    • 8 622 mots
    • 1 média

    Sur leur rocher, les trois Nornes (soprano, mezzo-soprano, contralto) dévident l'écheveau de la vie. Soudain le fil se casse : le crépuscule des dieux est donc imminent. De son côté, Siegfried (ténor), qui a donné l'anneau à Brünnhilde (soprano), lui fait ses adieux (« Zu neuen Taten, teurer Helde » : « À la recherche d'autres gloires, cher héros ! » et « Lass' ich, Liebste, dich hier » : « Si je te laisse ici, ma bien-aimée »).

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