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Nosologie

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. en médecine, partie qui étudie les caractères distinctifs des maladies et les classe

"nosologie" dans l'encyclopédie

  • NOSOLOGIE

    • Écrit par Georges TORRIS
    • 1 291 mots

    Définition et classification des maladies. L'idée de classer les maladies à l'instar des espèces animales et végétales apparut au xviiie siècle sous l'influence des travaux de Linné (Boissier de Sauvages, 1731 ; Robert James, 1743). Les dermatologues, à la suite de R. William (1757-1812), en Grande-Bretagne, et de J. L. Alibert (1768-1837), en France, poussèrent si loin cet effort qu'un certain nombre de dermatoses ont encore des noms conformes à la nomenclature binaire des naturalistes : Molluscum contagiosum, Xeroderma pigmentosum, par exemple.

  • PARAPHRÉNIE (histoire du concept)

    • Écrit par Georges TORRIS
    • 2 192 mots

    Si le mot « paranoïa » appartient à la nosologie hippocratique, celui de paraphrénie fut créé à son imitation, en 1882, par K. Kahlbaum pour désigner, conformément à l'étymologie, un désordre des fonctions cognitives. L'expression fut reprise, en 1909, par E. Kraepelin pour désigner des cas de délire chronique qu'il estimait devoir exclure des formes paranoïdes de la démence précoce (l'actuelle schizophrénie) et pour les séparer aussi de la paranoïa et de la psychose maniaco-dépressive.

  • ASTHÉNIE

    • Écrit par Georges TORRIS
    • 2 095 mots

    Il n'y a entre elles que des différences quantitatives, et la nosologie est illusoire, comme l'anatomie inutile. Un unique traitement, le stimulant, remontera la force vitale : viande, vin, thé, café, chaleur, exercice, quinquina, éther et opium. Cette théorie, qui paraît aujourd'hui bien simpliste, eut un succès considérable, dont témoignent encore des termes comme neurasthénie (épuisement de la force nerveuse, Beard, 1869), et psychasthénie (épuisement du tonus psychologique, Pierre Janet, 1903).

  • ESQUIROL JEAN ÉTIENNE DOMINIQUE (1772-1840)

    • Écrit par Jacques POSTEL
    • 2 658 mots

    Esquirol perfectionna l'œuvre de son prédécesseur, tant en matière de nosologie que dans le domaine des traitements et de l'assistance aux aliénés, pour lesquels il fit voter la fameuse loi du 30 juin 1838, qui a régi jusqu'en 1990 l'hospitalisation et l'internement des malades mentaux en France. Devenu entre-temps médecin-chef de la Maison royale de Charenton en 1824, il mourut couvert d'honneurs officiels et académiques.

  • SYDENHAM THOMAS (1624-1689)

    • Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
    • 2 511 mots

    Son œuvre, rédigée en anglais, mais traduite et publiée en latin, a considérablement enrichi la nosologie. Il a magistralement décrit la goutte, dont il souffrait lui-même (De podagra et hydrope, 1683), la danse de Saint-Guy (ou chorée de Sydenham), et donné du catharre un tableau souvent cité jusqu'à nos jours. Plusieurs épidémies survenues à Londres, et dont il note les relations avec les conditions atmosphériques, lui permettent d'individualiser la variole, la rougeole, la scarlatine (à laquelle il donne ce nom), la coqueluche (qu'il baptise pertussis, désignation encore usitée dans de nombreux pays).

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