Noyé
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- inondé, recouvert d'eau
- imprégné de larmes
Employé comme nom
- personne morte par asphyxie en immersion dans un liquide
- personne asphyxiée par une immersion dans un liquide, mais encore vivante
Forme dérivée du verbe « noyer »
"noyé" dans l'encyclopédie
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NOYADE
- Écrit par René NOTO
- 4 503 mots
La terminologie actuelle fait la distinction entre le noyé, qui est une victime non réanimée au moment du sauvetage, et le presque noyé (ou pré-noyé) qui est une victime ayant survécu plus ou moins longtemps après le retrait de l'eau. Pour comprendre les mécanismes de la noyade, il faut rappeler que la survie dans l'eau n'est possible que si les orifices aériens (bouche et nez) ne se trouvent pas immergés d'une façon durable, condition qui habituellement ne peut être réalisée que par la nage ou la plongée avec équipement.
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LÜDERITZ ADOLF (1834-1886)
- Écrit par Alfred FIERRO
- 510 mots
Lüderitz entreprenait d'étendre les activités des Allemands dans l'Afrique australe, lorsqu'il périt noyé dans l'Orange.
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PISSAREV DMITRI IVANOVITCH (1840-1868)
- Écrit par Alexis BERELOWITCH
- 578 mots
Il périt noyé.
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AJAX, fils d'Oïlée
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 720 mots
Pendant le voyage du retour, son navire fit naufrage ; comme il se vantait d'en avoir réchappé, Poséidon le précipita à la mer où il périt noyé. Ajax était un objet de culte chez les Locriens Opontiens (qui vivaient sur le golfe Maliaque, en Grèce centrale) dont il était le héros national. Son effigie apparaît sur leurs pièces de monnaie, et ils laissaient toujours une place vide pour lui lorsqu'ils se mettaient en rang de bataille.
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ARC DE DÉCHARGE
- Écrit par Alain MAHUZIER
- 1 033 mots
- 1 média
Les Égyptiens avaient recours à des chambres de décharge : linteaux horizontaux, séparés par des vides et surmontés d'une voûte brisée en deux blocs, le tout noyé dans la masse (notamment au-dessus de la salle du sarcophage de la pyramide de Khéops). Ce principe était connu des Maya et des Mycéniens, qui utilisaient des vides triangulaires (souvent occupés par des bas-reliefs comme à la porte des Lionnes à Mycènes) au-dessus des linteaux pour faire office d'arcs de décharge (trésor d'Atrée, Mycènes).