Nucléon
- Nom masculin singulier
Définition
- en physique, proton ou neutron, particule constitutive du noyau de l'atome
"nucléon" dans l'encyclopédie
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STRIPPING, physique
- Écrit par Jean-Pierre MENDIBURU
- 942 mots
L'intérêt des expériences de stripping vient de ce qu'elles permettent de tester les modèles nucléon par nucléon en les ajoutant un par un. Elles sont également utiles aux astrophysiciens pour comprendre comment les éléments lourds ont pu apparaître dans l'univers. Elles ont permis de prouver par la mesure que, dans un plasma très dense et très énergétique, il y a possibilité de création d'éléments de plus en plus lourds.
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ISOSPIN
- Écrit par Bernard PIRE
- 1 398 mots
La notion d'isospin fort, introduite en 1933 par Werner Heisenberg (1901-1976), traduit le fait que le proton et le neutron peuvent être compris comme deux états d'une particule unique : le nucléon. Par analogie avec les rotations dans l'espace habituel (et la notion de spin qui en découle), on appelle rotation d'isospin la transformation qui fait passer de l'état proton à l'état neutron dans un espace interne.
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NUCLÉAIRE (PHYSIQUE) Noyau atomique
- Écrit par Luc VALENTIN
- 56 012 mots
- 18 médias
En dernière analyse, cette propriété de l'interaction nucléon-nucléon rend compte, pour l'essentiel, de la cohésion du système nucléaire, mais son allure et sa portée jouent aussi un grand rôle. En effet, véhiculé par l'échange de particules massives (les mésons) entre deux nucléons, ce type d'interaction n'entre en jeu que pour de très courtes distances.
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PROTONS
- Écrit par Nicole d' HOSE
- 25 171 mots
L'interaction nucléaire forte considère le proton et le neutron comme deux états d'un même objet quantique, le nucléon. Celui-ci a donc deux états de charge électrique, qui correspondent à deux valeurs que peut prendre une grandeur appelée isospin (notée I). Cette grandeur vaut 1/2 pour le nucléon et a deux projections (notées Iz) sur un axe arbitraire, soit + 1/2 pour le proton et — 1/2 pour le neutron.
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NUCLÉAIRE (PHYSIQUE) Faisceaux d'ions lourds
- Écrit par Marc LEFORT et Bernard PIRE
- 39 752 mots
- 5 médias
On a l'habitude de parler de l'énergie par nucléon, c'est-à-dire de l'énergie totale divisée par le nombre de nucléons constituant le projectile. Si un projectile possède A nucléons, son énergie cinétique est A fois plus grande que celle d'un nucléon allant à la même vitesse (E = 1/2 AMv2 dans l'approximation non relativiste). Lorsque les ions pénètrent dans la matière, leur charge électrique interagit avec les charges des électrons des cortèges atomiques.