Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

Nucléation

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. formation au sein d'un milieu donné de germes de transformation à partir desquels se développe une nouvelle structure physique ou chimique

"nucléation" dans l'encyclopédie

  • NUCLÉIQUES ACIDES

    • Écrit par Jacques KRUH, Ethel MOUSTACCHI, Michel PRIVAT DE GARILHE et Alain SARASIN
    • 74 085 mots
    • 17 médias

    Découverts en 1868 par le biologiste suisse Friedrich Mischer dans les noyaux cellulaires, d'où leur nom (du latin nucleus, noyau), mais également présents dans le cytoplasme, les acides nucléiques sont des molécules d'origine naturelle qui jouent un rôle fondamental dans la vie et la reproduction des cellules animales, végétales et microbiennes.Tels qu'on peut les isoler des tissus animaux ou végétaux, ces acides se présentent sous forme de molécules polymériques, dont la masse moléculaire est comprise entre 25 000 et plusieurs centaines de millions.

  • SURFUSION

    • Écrit par Pierre MOYEN
    • 983 mots

    Même dans ces conditions, la surfusion cesse à une température, dite de nucléation, en dessous de laquelle le liquide cristallise, même en l'absence de tout germe. Pour l'eau, cette température de nucléation vaut environ — 40 0C. Au-dessus de cette température, la surfusion peut cesser, le liquide se cristallisant alors très vite, si l'on introduit un germe de cristallisation, qui peut être un cristal du corps étudié ou une impureté, ou si le liquide est soumis à une agitation mécanique.

  • PARTICULES ATMOSPHÉRIQUES

    • Écrit par Karine DESBOEUFS et Jean-François DOUSSIN
    • 38 223 mots
    • 7 médias

    Les plus petites particules (correspondant au mode nucléation) contiennent des sulfates et des composés organiques oxydés. Celles du mode accumulation – produites par des phénomènes de combustion, par coagulation des particules du mode nucléation, par condensation de composés semi-volatils sur des particules préexistantes – peuvent contenir du carbone, élémentaire ou organique, des métaux, des sulfates, des nitrates… Une grande partie des particules secondaires est minérale.

  • INCLUSIONS FLUIDES

    • Écrit par Claude GUILLEMIN
    • 5 988 mots

    Enfin, le fluide piégé, originellement homogène, peut devenir saturé au regard de certains de ses éléments dissous, lors d'une baisse de température : une fois le seuil de sursaturation atteint, il y aura nucléation et individualisation de « minéraux-fils » au sein de la solution. Les plus communs sont de loin les cristaux de chlorure de sodium, mais des carbonates comme la calcite, des sulfures comme la sphalérite, des sulfates comme l'anhydrite ou encore des oxydes comme l'hématite peuvent ainsi prendre naissance dans ces inclusions.

  • ROCHES (Formation) Pétrologie

    • Écrit par Maurice LELUBRE et Alain WEISBROD
    • 30 781 mots
    • 5 médias

    Cinétiques de nucléation et de croissance des minéraux, superposition d'états d'équilibre successifs et présence éventuelle de contraintes, tels sont les facteurs qui font que l'organisation des phases constitutives des roches n'est jamais quelconque. On appelle texture (disposition mutuelle des minéraux, à l'échelle le plus souvent microscopique) et structure (disposition des minéraux et des roches dans leur contexte géologique) cette organisation.

Recherche alphabétique

Le Dictionnaire Cordial comporte plus de 120 000 entrées. Il reconnaît les formes fléchies (féminin, pluriel, conjugaison des verbes). Les noms propres ne sont pas pris en compte.