Oïl
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- oui, dans les dialectes romans parlés dans le Nord de la France
Expressions autour de ce mot
- langue d' oïl : groupe de dialectes romans parlés dans le Nord de la France
"oïl" dans l'encyclopédie
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FRANCE (Arts et culture) Les langues régionales
- Écrit par Jean SIBILLE
- 20 372 mots
- 1 média
Le terme de langues d'oïl (au pluriel) pour qualifier les variétés d'oïl différentes du français standard n'est pas antérieur aux années 1970. Il a été adopté par des associations de défense et de promotion des parlers d'oïl, à cause de la nuance péjorative qui s'attache au terme de dialecte dans l'usage commun. Les langues d'oïl ou dialectes d'oïl ne sont pas dérivés du français standard, mais sont comme lui issus du latin par une évolution continue et parallèle.
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ROCKEFELLER LES
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 583 mots
En 1870, ses sociétés se fondent, devenant la Standard Oil Company of Ohio, se donnent une gestion moderne et négocient des taux de fret particulièrement avantageux pour la compagnie. En 1877, celle-ci rachète diverses sociétés concurrentes et, en 1881, un trust, la Standard Oil, se constitue pour mieux dominer le marché nord-américain. À la différence notable de la plupart des autres grands groupes pétroliers, dont le développement s'effectue de la ressource vers le débouché, la Standard Oil, maîtresse de l'aval, s'intègre vers l'amont.
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CABOCHIENS
- Écrit par Jean FAVIER
- 1 806 mots
Réunis le 30 janvier 1413, les états généraux de langue d'oïl tentèrent une réforme du royaume qui n'était autre chose que la remise en vigueur de prescriptions antérieures, relatives en particulier à la gestion financière. Préparée par une commission des états, l'ordonnance dite cabochienne, due en majeure partie aux conseillers bourguignons du roi et promulguée par lui le 27 mai, n'avait rien de révolutionnaire.
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DÉBAT, genre littéraire
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 1 903 mots
Le terme générique « débat » correspond à une série de genres poétiques dialogués que les trouvères et les troubadours cultivaient depuis le début du xiie siècle : d'abord en latin, sous le nom de disputatio, puis en langue vulgaire ; il est appelé tenson ou jocpartit en langue d'oc, parture ou jeu-parti en langue d'oïl. Le répertoire des questions débattues est relativement restreint, car il ne s'agit pas d'apporter la solution à un problème, mais de susciter une joute verbale au cours de laquelle les lutteurs se mesurent à armes rhétoriques égales (de sorte qu'il n'y a pas de vainqueur ni même de véritable jugement).
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LATINI BRUNO ou BRUNETTO (1220 env.-env. 1294)
- Écrit par Maurice de GANDILLAC
- 2 227 mots
Et surtout il n'eût pas écrit lui-même en langue d'oïl, dialecte des Capétiens abhorrés. Il reste que Brunetto Latini lui a probablement révélé une partie de la poésie française, mais surtout cette éthique d'Aristote (morale individuelle et politique) à laquelle il doit tant. Le chroniqueur Villani, qui dit Brunetto « grand philosophe » et « excellent maître en rhétorique », le loue d'avoir rédigé les lois de Florence et, non seulement « guidé et gouverné la république », mais « dégrossi les Florentins, les rendant habiles à bien parler » (Cronica, VIII, 10).