Obédience
- Nom féminin singulier
Définition
- obéissance à un supérieur ecclésiastique
- soumission d'une communauté religieuse à une autre
- relation de dépendance entre une autorité, un mouvement, une idéologie et les personnes qui y sont attachées
- ensemble de loges maçonniques
"obédience" dans l'encyclopédie
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SCHISME D'OCCIDENT (GRAND)
- Écrit par Marcel PACAUT
- 5 737 mots
- 1 média
Malheureusement, certaines puissances refusèrent d'abandonner l'obédience antérieurement choisie et, bien que le pape désigné à Pise eût pour lui la France, l'Angleterre et la plupart des évêques allemands, le schisme subsista et devint tricéphale. En 1410, Jean XXIII, un personnage ambitieux et violent, plus politicien que pasteur, succéda à Alexandre V décédé.
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JEAN XXIII, BALDASSARE COSSA (1370 env.-1419) antipape (1410-1415)
- Écrit par André DUVAL
- 1 724 mots
Au temps du Grand Schisme, Baldassare Cossa, après avoir étudié à Bologne, fait carrière ecclésiastique dans l'obédience romaine ; on lui confie la légation de la Romagne (1403), puis celle de Bologne (1409). Le 26 juin 1409, le concile de Pise, après avoir déposé les deux papes rivaux, avait élu à leur place Alexandre V, créant ainsi une troisième obédience qui devient d'ailleurs immédiatement la plus forte.
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PISE CONCILE DE (1409)
- Écrit par Marcel PACAUT
- 692 mots
Assemblée qui s'est réunie de mars à juillet 1409, pour essayer de mettre fin au grand schisme d'Occident, à l'initiative de cardinaux relevant de l'obédience de Grégoire XII et de celle de Benoît XIII. Ce concile n'est pas tenu pour œcuménique. On y proclama et pratiqua la théorie conciliaire, selon laquelle, dans l'Église, la suprême autorité appartient au concile général et non au pape.
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ÉCOSSAIS RECTIFIÉ RITE
- Écrit par Antoine FAIVRE
- 6 068 mots
, qui s'était maintenu surtout en Suisse — où il est toujours solidement représenté —, fut « réveillé » en France en 1910 grâce à Camille Savoire et à Édouard de Ribaucourt, ce qui aboutit à la constitution d'une obédience nouvelle, la Grande Loge nationale indépendante et régulière, qui prit en 1945 le nom de Grande Loge nationale française (G.L.N.
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FRANC-TIREUR
- Écrit par Jean DELMAS
- 975 mots
- 1 média
(Franc-Tireurs et Partisans), organisation militaire clandestine du Front national, qui était d'obédience communiste.