Obésité
- Nom féminin singulier
Définition
- en médecine, embonpoint excessif
"obésité" dans l'encyclopédie
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OBÉSITÉ
- Écrit par Arnaud BASDEVANT et Cécile CIANGURA
- 32 806 mots
- 2 médias
La constatation depuis plusieurs années d'une régulière augmentation des cas d'obésité dans la population générale, dénoncée en 1997 par l'Organisation mondiale de la santé, et les progrès effectués dans la connaissance des mécanismes physiopathologiques amènent à considérer l'obésité comme une maladie créant un problème de santé publique. Qu'est-ce que l'obésité ? L'obésité est une entité clinique hétérogène et multifactorielle qui résulte de l'interaction de déterminants biologiques, psychologiques, comportementaux ainsi que de facteurs environnementaux et économiques.
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OBÉSITÉ (psychologie)
- Écrit par Catherine DEVIDAL
- 6 222 mots
En 1997, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a défini l’obésité comme une accumulation excessive de graisse corporelle pouvant nuire à la santé. L’indice de masse corporelle (IMC) et la mesure du tour de taille permettent de déterminer le niveau d’adiposité et la répartition des tissus adipeux. Toujours selon l’OMS, 35 p. 100 des adultes sont en situation d’obésité dans le monde, y compris dans de nombreux pays émergents.
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MÉLANOCORTINES
- Écrit par Jacques HANOUNE
- 2 069 mots
Le récepteur MC4R joue donc un rôle dans la physiopathologie de l'obésité et représente un site d'action thérapeutique éventuelle.
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LEPTINE
- Écrit par Jacques HANOUNE
- 3 123 mots
De multiples travaux tendent à relier diverses formes d'obésité chez l'homme avec des mutations génétiques. La piste la plus sérieuse est celle de la leptine. Le gène ob, qui code pour cette protéine, est exprimé seulement dans le tissu adipeux blanc. La leptine serait sécrétée par ce tissu et freinerait le comportement alimentaire par un relais hypothalamique.
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LAURENCE-MOON-BARDET-BIEDL SYNDROME DE
- Écrit par Jean-Pierre ABOULKER
- 1 451 mots
L'obésité ne constitue pas un problème réel avant la petite enfance, la déficience mentale est en général faible ou modérée, et la rétinite pigmentaire se réduit habituellement à de simples problèmes de vision nocturne durant l'enfance. De nombreux patients, en dépit de l'hypogonadisme, présentent une puberté spontanée. Le syndrome de Laurence-Moon-Bardet ou Laurence-Biedl est habituellement sans incidence sur le pronostic vital.