Oblitérant
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe présent
Définition
- qui oblitère
- en médecine, qualifie un caillot de sang qui obstrue une artère
Forme dérivée du verbe « oblitérer »
Synonyme
- oblitérateur
"oblitérant" dans l'encyclopédie
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BAN KI-MOON (1944- )
- Écrit par Victor-Yves GHEBALI
- 3 482 mots
Le huitième en date des secrétaires généraux de l'ONU inaugura d'ailleurs son mandat par une bévue de taille : le jour de son entrée en fonction, il déclara (au sujet de la pendaison du dictateur irakien Saddam Hussein) que la peine capitale relevait de la volonté de chaque État souverain, oblitérant ainsi – par maladresse, conviction ou réflexe conformiste d'un haut fonctionnaire dont le pays appliquait la peine de mort – la position doctrinale de l'ONU en la matière.
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QU'EST-CE QUE LE THÉÂTRE ? (C. Biet et C. Triau) Fiche de lecture
- Écrit par Olivier NEVEUX
- 5 497 mots
C'est, en effet, au nom de ce qu'est ou de ce que n'est pas le théâtre (trop de corps ? pas assez de texte ?) qu'une partie de la critique s'est alors déchaînée – oblitérant par ailleurs un débat qui aurait pu être plus stimulant sur ce que les œuvres incriminées produisaient, tant dans le domaine politique qu'esthétique. Presque crânement est paru dans les mois qui suivirent Qu'est-ce que le théâtre ? coécrit par Christian Biet et Christophe Triau, tous deux universitaires et spécialistes du théâtre (Folio-essais, 2006).
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ENFANCE (Les connaissances) Enfant et psychanalyse
- Écrit par Colette MISRAHI
- 28 649 mots
Le symptôme est le discours indirect qui permet à l'inconscient de s'exprimer, de se dévoiler, tout en s'oblitérant, et de se donner comme langage parce qu'il n'a pas la possibilité de se donner comme parole et d'être effectivement dit. Ce qui se dit dans le symptôme est le rapport du sujet au désir de l'autre, mais en tant que l'absence de parole ne permet pas la maîtrise du « manque à être » qui caractérise tout sujet.
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REMBRANDT (1606-1669)
- Écrit par Martine VASSELIN
- 35 471 mots
- 9 médias
Dans les années 1650, les planches ont le même caractère d' ébauches que ses toiles : fortement charpentées mais parsemées de trous d'ombre oblitérant des motifs préalablement tracés, de violentes stries, de figures sommairement esquissées, sans modelé, où éclate le blanc du papier. Cette liberté suggestive est particulièrement réussie dans le Saint Jérôme dans un paysage italien (vers 1654).