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Obscurcir

  • Verbe à l'infinitif

Définition

  1. assombrir
  2. empêcher de distinguer
  3. rendre obscur, incompréhensible

A la forme pronominale

  1. devenir sombre
  2. devenir confus

"obscurcir" dans l'encyclopédie

  • DUPIN JACQUES (1927-2012)

    • Écrit par Pierre DUBRUNQUEZ
    • 4 113 mots

    Les recueils qui jalonnent le parcours poétique de Dupin, Gravir (1963), L'Embrasure (1969), Dehors (1975), la traversée de la mort qu'évoque Une apparence de soupirail (1982), Contumace (1986), Échancré (1991), Le Grésil (1996) ne cessent d'accuser, à travers le morcellement du poème, l'ellipse de son sens, l'altération de sa métrique (« Je marche pour altérer quelque chose de pur »), le désir d'adhérer au monde et de s'obscurcir avec lui.

  • TRACTATUS LOGICO-PHILOSOPHICUS, Ludwig Wittgenstein Fiche de lecture

    • Écrit par Jean-Pierre COMETTI
    • 5 044 mots
    • 1 média

    Les discussions qu’il eut alors avec Bertrand Russell, dont il suivit l’enseignement et avec qui il noua des relations d’amitié que la préparation et la publication du Tractatus finirent par obscurcir, constituent pour une large part la toile de fond sur laquelle Wittgenstein a bâti sa première philosophie et donné naissance à ce livre inattendu dont l’auteur s’est ensuite détaché, au moment où son influence devenait peut-être la plus forte.

  • MÜLLER FRIEDRICH MAXIMILIAN dit MAX (1823-1900)

    • Écrit par Marcel DETIENNE
    • 5 218 mots

    Dès que s'altère le sens primitif des mots et des noms, dès que le mot « jour » cesse d'être identique à « Zeus-ciel lumineux », les puissances mythiques commencent à obscurcir l'horizon du langage. Les images prolifèrent, les dieux grandissent et la langue commence à parler plus qu'elle ne dit. Voilà que le langage est gonflé d'un « surplus de signification ».

  • CHRISTUS PETRUS (entre 1405 et 1410-1472/73)

    • Écrit par Jacques FOUCART
    • 5 676 mots

    Lehmann, New York, qui constitue une sorte de pendant lourd au gracile Couple Arnolfini de Van Eyck), ou avec Van der Weyden dont il reprend en l'apaisant, en la vidant de son expressivité inquiète et linéaire, en la densifiant comme une sculpture au poids réel et à la présence quasi organique, la magistrale formule de la Descente de croix du Prado réutilisée dans sa propre Descente de croix de Bruxelles, il fait preuve d'une essentielle originalité qui n'a pas été encore assez reconnue, et que la rapide et habituelle qualification de disciple et de suiveur de Van Eyck risque d'obscurcir injustement.

  • SUPERVIELLE JULES (1884-1960)

    • Écrit par ETIEMBLE
    • 10 157 mots

    Alors que son siècle s'efforçait d'obscurcir le jour et l'évidence, Supervielle s'évertua et réussit à élucider l'obscur qui le hantait. Au plus noir de sa nuit, brille toujours sa Bételgeuse. Pour accoucher le plausible et la cohérence, suffit d'une bougie : celle de l'esprit critique. Humblement, « modeste Supervielle » – ce disant, pas si modeste que ça ! – mobilise à cette fin les mots de tous les jours, et choisit « les moins beaux / pour leur faire un peu fête ».

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