Obsession
- Nom féminin singulier
Définition
- pensée qui s'impose à la conscience d'une personne qui ne peut s'en débarrasser
- pensée qui obsède, idée fixe
"obsession" dans l'encyclopédie
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TROUBLES OBSESSIONNELS COMPULSIFS (TOC)
- Écrit par Bruno MILLET
- 20 822 mots
Définition des TOC Les TOC sont le produit de symptômes envahissants – les obsessions ou idées parasites –, de l’anxiété qui en résulte et des compulsions (les comportements que le sujet se sent obligé d’accomplir en réponse à l’obsession). Prenons un exemple : Frédérique, trente-cinq ans, est envahie par des pensées concernant la contamination.
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NÉVROSE OBSESSIONNELLE (histoire du concept)
- Écrit par Octave MANNONI
- 17 855 mots
Dans la terminologie de la psychiatrie et de la psychologie, le mot « obsession » désigne une pensée (dans le sens le plus large : idée, désir, remords, scrupule, etc.) qui « assiège » le sujet, c'est-à-dire une pensée qu'il ne peut pas écarter, malgré ses efforts. C'est une caractéristique des obsessions d'être pénibles, qu'elles soient simplement agaçantes ou torturantes et insupportables.
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PSYCHOLOGIE CLINIQUE DES TROUBLES OBSESSIONNELS COMPULSIFS
- Écrit par Martine BOUVARD
- 5 852 mots
L’hypothèse comportementale postule que l’obsession pathologique est un stimulus conditionnel qui n’a pas réussi à entraîner une réponse d’habituation et qui déclenche des rituels internes ou externes destinés à neutraliser son impact émotionnel. Ainsi, les sujets TOC renforceraient les obsessions à force de chercher à les annuler. L’obsession normale deviendrait pathologique en raison de mécanismes perturbés de l’habituation.
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STÉFAN JUDE (1936-2020)
- Écrit par Gilles QUINSAT
- 2 860 mots
Quand on lit le premier recueil de poèmes de Jude Stéfan (Cyprès, 1967), on y voit rassemblés les thèmes futurs de l'œuvre : la fascination de la mort, l'amour des femmes et le désir d'oubli, l’obsession de la décrépitude, la vindicte à l'égard de la lâcheté humaine qui fait aussi de l’écrivain un satiriste, enfin l'évocation par bribes, d’un passé révolu – qui prendra souvent l’apparence de tout un fantasmatique univers Mitteleuropa – qui ferait corps avec l'innocence perdue.
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PEYRE MARIE-JOSEPH (1730-1785)
- Écrit par Jean-Pierre MOUILLESEAUX
- 600 mots
Élève de Jean-Laurent Legeay et de Jacques-François Blondel, Grand Prix d'architecture en 1751, il participe d'une tendance aux volumes géométriques et aux proportions colossales de la première génération du néo-classicisme, l'obsession archéologique en moins. Il construit à Paris l'hôtel Leprêtre de Neubourg (1762, détruit), marqué par Palladio, le Théâtre français [actuel Odéon] (de 1767 à 1782 en collaboration avec Charles de Wailly).