Obstétrique
- Nom féminin singulier
Définition
- en médecine, partie consacrée à la grossesse et à l'accouchement
"obstétrique" dans l'encyclopédie
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OBSTÉTRIQUE
- Écrit par Yves MALINAS
- 4 027 mots
de notre ère) comme le père de l'obstétrique. Il démontra, en effet, que le fœtus est propulsé, non par ses efforts propres, mais par les contractions de l'utérus, et inventa la « version podalique » qui consiste à saisir l'enfant par les pieds pour le retourner avant de l'extraire. La version resta, pendant dix-sept siècles, la principale opération obstétricale car, si les anciens disposaient de nombreux instruments, presque tous étaient de maniement difficile et dangereux.
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L'ART DES ACCOUCHEMENTS (J.-L. Baudelocque)
- Écrit par Bruno HALIOUA
- 1 365 mots
Excellent opérateur, il est devenu un des pionniers de l'obstétrique qui a permis à l'art des accouchements de réaliser de très importants progrès. Il a introduit la mensuration de la ceinture pelvienne (méthode du compas de Baudelocque). On lui doit aussi la description du mode de délivrance naturel, auquel il a donné son nom. Son extrême minutie et sa grande précision l'ont conduit à décrire 93 variétés de positions du fœtus, que son élève Marie Louise Lachapelle ramènera à 22.
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EULER ULF VON (1905-1983)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 2 253 mots
- 1 média
Cette découverte, ainsi que celle des prostaglandines, dont les propriétés endocriniennes font l'objet d'applications nombreuses (gynécologie, obstétrique notamment), sont à la base de médicaments utilisés en cardiologie, en neurologie et en psychiatrie. Il a publié : Noradrenaline (1956), Prostaglandines (en collaboration avec Eliasson, 1967) et Comparative Endocrinology (1963).
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AETIUS D'AMIDE (502-575)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET et Encyclopædia Universalis
- 2 054 mots
- 1 média
Il s'est particulièrement occupé d'obstétrique et de gynécologie (il décrit l’opération du cancer du sein) et la précision de ses commentaires chirurgicaux dénote une grande pratique opératoire personnelle. Enfin, on trouve aussi dans son traité la description de divers parasites de l'homme et des animaux comme les filaires. Le Tetrabiblos d’Aetius a connu un grand succès à la Renaissance avec de multiples éditions des huit premiers livres en grec et latin, entre 1534 (Alde à Venise) et 1560, à Florence, Bâle, Lyon et Paris.
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HÉROPHILE (env. 340-300 av. J.-C.)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 2 357 mots
Il enseigna l'obstétrique et eut, parmi ses élèves, une femme, Agnodice, qui suivit les cours en vêtements masculins, car l'accès de la médecine était interdit aux femmes et aux esclaves ; la loi fut ensuite modifiée, et Agnodice fut la première femme accoucheuse de Grèce. Hérophile étudia la luxation du fémur, l'extraction des dents, dont il signala les suites graves dans certains cas ; il fut le premier à décrire les ovaires.