Occire
- Verbe à l'infinitif
Définition
- (vieilli) tuer
"occire" dans l'encyclopédie
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SWEENEY TODD, LE DIABOLIQUE BARBIER DE FLEET STREET (T. Burton)
- Écrit par Marc CERISUELO
- 4 933 mots
Toute métaphysique qu'elle puisse paraître quand elle touche la forme entière de l'humaine condition vouée à une commune détestation, la vengeance de Benjamin Barker reste cependant pratique et concentrée sur le juge infâme qu'il s'agira d'occire, non sans avoir retrouvé la trace de Johanna. La catastrophe finale, tout à fait classique avec sa reconnaissance manquée, emporte le film vers les abîmes du rien, d'un nada absolu qui est bien la note dominante de l'œuvre.
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MARCEL ÉTIENNE (1316 env.-1358)
- Écrit par Claude GAUVARD
- 5 744 mots
« Mieux valoit a occire que estre occis » (Chroniques, J. Froissart). La crainte d'un pacte entre le prévôt, Charles le Mauvais, et les Anglais sert de prétexte. Le 31 juillet 1358, Jean Maillart, de la famille Des Essarts, tue Étienne Marcel ainsi que deux de ses compagnons, Giffart et Simon le Paonnier. La foule dénude les corps. Est-ce complot ou exaspération collective ? Étienne Marcel a sans doute payé de sa vie sa trahison à l'égard de la haute bourgeoisie.
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EDDAS
- Écrit par Régis BOYER
- 21 442 mots
Chaque poème des Eddas est une force qui va, à l'instar du dieu Thor, toujours en marche vers le royaume des puissances mauvaises à occire. Enfin, on est fort éloigné de connaître toutes les sources qui ont contribué à cet amalgame. Des théories récentes insistent sur les influences chamanistes qu'ont dû subir ces œuvres : le fait est que les Eddas baignent dans une ambiance magique, responsable de la trouble fascination de tant de poèmes plus ou moins obscurs à force de concentration et de possibles interférences de sens : tel est le cas des Grimnismál ou du Hyndluljód.