Occis
- Adjectif masculin invariant en nombre
Définition
- (vieilli) tué
"occis" dans l'encyclopédie
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VALKYRIES
- Écrit par Régis BOYER
- 3 077 mots
Si leur nom paraît clair — ce sont elles qui choisissent (verbe kjósa, déverbatif -kyrja) les occis (valr), occis au combat sans doute ou en sacrifice aux divinités (de la guerre ?) —, leurs fonctions, leurs figures mêmes (qu'expriment beaucoup de leurs noms, auxquels il n'est pas interdit de conférer un sens recevable) présentent une extrême diversité.
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VALHÖLL ou WALHALLA
- Écrit par Régis BOYER
- 2 325 mots
Ils passent leurs journées à s'entrebattre, blessés et occis ressuscitant au soir pour reprendre leurs joutes de plus belle le lendemain matin — version élaborée du vieux mythe de la bataille éternelle. Le Grímnismál (dans l'Edda poétique) et l'Edda de Snorri Sturluson insistent sur la splendeur, l'or et la liesse qui marquent cette demeure. Il y a lieu de s'étonner de l'existence de ce seul « paradis », martial et belliqueux, assez conforme en somme à l'idée que nous aimons nous faire des Vikings, dans une religion qui, malgré les idées reçues, ne privilégiait pas tellement, tant s'en faut, l'idéal guerrier.
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MARCEL ÉTIENNE (1316 env.-1358)
- Écrit par Claude GAUVARD
- 5 744 mots
« Mieux valoit a occire que estre occis » (Chroniques, J. Froissart). La crainte d'un pacte entre le prévôt, Charles le Mauvais, et les Anglais sert de prétexte. Le 31 juillet 1358, Jean Maillart, de la famille Des Essarts, tue Étienne Marcel ainsi que deux de ses compagnons, Giffart et Simon le Paonnier. La foule dénude les corps. Est-ce complot ou exaspération collective ? Étienne Marcel a sans doute payé de sa vie sa trahison à l'égard de la haute bourgeoisie.