Occupé
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- dont on a pris possession
- placé sous l'autorité des troupes ennemies ("territoires occupé s")
- qui est actif, qui n'est pas libre
- qui a l'esprit envahi par une idée, qui est pré occupé
Forme dérivée du verbe « occuper »
"occupé" dans l'encyclopédie
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OCCUPATION (France)
- Écrit par Jean-Marie GUILLON
- 33 622 mots
- 12 médias
Les représentations de la France des « années noires » oscillent entre l'image héroïque d'une France martyre et unie et celle, honteuse, d'une France de Vichy et s'accommodant de l'ennemi. Or « la » France, sous l'occupant, n'était pas une, elle était, à des degrés divers, contre la collaboration et aspirait à sa libération. Cette France sert de support à la France de la Résistance et s'est finalement reconnue en elle.
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MUSIQUE SOUS L'OCCUPATION
- Écrit par Myriam CHIMÈNES
- 20 603 mots
- 2 médias
Dans Paris occupé, à l’initiative de Gaston Gallimard, les Concerts de la Pléiade naissent en 1943. Ils tirent leur nom de la collection créée par Jacques Schiffrin et intégrée en 1933 aux éditions Gallimard. Ces concerts, qui ont lieu tout d’abord à la galerie Charpentier devant un public d’élite formé d’intellectuels, d’artistes et de personnalités mondaines, puis à la salle Gaveau, ont pour particularité de vouer exclusivement leur programmation à la musique française, qu’il s’agisse de répertoire ancien, peu connu ou peu joué, ou d’œuvres de compositeurs contemporains, parfois inédites, voire spécialement composées pour cette série.
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ART SOUS L'OCCUPATION
- Écrit par Laurence BERTRAND DORLÉAC
- 40 753 mots
- 2 médias
Sur la scène artistique comme ailleurs, on opposa souvent au vainqueur les maigres arguments symboliques qui pouvaient conjurer la honte d'être occupé. Ce retour à la francité qui résistait « abstraitement » à l'épreuve imposée au pays reposait sur des convictions déjà anciennes confortées par quelques siècles d'hégémonie culturelle. Pour les hommes des années 1940, de quoi donc était faite la tradition française ? Le plus souvent de ce qu'Albert Camus définirait, juste après la guerre, comme une lutte contre l'instinct, toute de « discipline intérieure », de « domination de soi », d'un « parti pris d'intelligence raisonnable [.
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OCCUPATION (FRANCE) Mémoires et débats
- Écrit par Laurent DOUZOU
- 21 294 mots
- 3 médias
C'est un fait, quelque soixante-dix ans après la Libération, l'histoire de la période de l'Occupation en France a été surabondamment évoquée, étudiée, scrutée sous tous ses aspects. Des ouvrages scientifiques aux souvenirs des acteurs, sans oublier les livres de vulgarisation et les romans (de Joseph Kessel à Patrick Modiano, en passant par Roger Vailland, François Maspero et les pages posthumes d'Irène Némirovsky), c'est par milliers que se comptent les écrits consacrés à cette période tour à tour sombre, âpre, déconcertante et exaltante.
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FRANCOFONIA. LE LOUVRE SOUS L'OCCUPATION (A. Sokourov)
- Écrit par Michel ESTÈVE
- 5 225 mots
- 1 média
L'œuvre aux multiples visages d'Alexandre Sokourov, abondante – quarante-six films depuis 1978 –, riche d'une écriture cinématographique pleinement accomplie, est marquée par la passion du cinéaste pour la peinture. Francofonia. Le Louvre sous l’Occupation (2015) s'inscrit dans le cycle des films où les peintres et les musées tiennent un rôle important : Hubert Robert (Hubert Robert, une vie heureuse, 1996), le musée Boymans-Van Beuningen de Rotterdam (Élégie de la traversée, 2001), le musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg (L'Arche russe, 2002).