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Ockhamisme

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en religion, doctrine de Guillaume d'Occam

Synonyme

  1. occamisme

"ockhamisme" dans l'encyclopédie

  • BURIDAN JEAN (1300 env.-apr. 1358)

    • Écrit par Francis RUELLO
    • 2 492 mots

    Cela l'amène à dire que, dans l'ordre de la « signification » et dans celui de la « valeur de suppléance », le mot n'a pas par lui-même de vertu propre, et à condamner l'ockhamisme en sa qualité de recteur de l'université (1340). Il rejette l'idée qu'une mutation quantitative supprime l'immutabilité de l'essence et, dans un autre ordre, que toute preuve se réduise au premier principe.

  • NOMINALISME

    • Écrit par Paul VIGNAUX
    • 19 768 mots

    Cette attitude ne s'impose-t-elle pas si l'on refuse de concevoir le contenu comme précédant, d'une manière quelconque, sa position ou, en langage médiéval, une essence qui, s'en distinguant, précède l'existence ? Entre la chose, statique, immobiliste, et l'exister qui évoque le dynamisme d'un acte, entre res et esse, l'ockhamisme n'admet d'autre différence que celle, purement linguistique, entre un nom et un verbe signifiant la même réalité.

  • OCKHAM GUILLAUME D' (1287 env.-1347)

    • Écrit par Maurice de GANDILLAC et Jeannine QUILLET
    • 36 733 mots
    • 1 média

    Un témoignage intéressant de la fortune de l'ockhamisme politique est fourni par le Songe du Vergier (1378), qui est une sorte de manifeste de gouvernement du roi Charles V, où sont évoquées dans leur ensemble les questions politiques, et notamment le problème des deux pouvoirs, temporel et spirituel, qui étaient alors au centre des préoccupations.

  • DUNS SCOT JEAN (1266 env.-1308)

    • Écrit par Maurice de GANDILLAC et Encyclopædia Universalis
    • 34 233 mots

    Comparer, avec saint Thomas, la démarche philosophique concernant notre fin ultime à la démonstration « physique » de la rotondité terrestre (démonstration à partir de la gravité, ou tendance des corps lourds à s'agglomérer régulièrement autour d'un point central) et la démarche théologique visant le même objet à la démonstration « astronomique » (laquelle, beaucoup plus évidente et immédiate, renvoie à la figure géométrique que présente sur la Lune éclipsée l'ombre portée de la Terre), n'est-ce point suggérer que, puisque le physicien aboutit dans ce domaine à une conclusion déjà sûre, celle de l'astronome serait superfétatoire et que, de manière analogue, le philosophe n'aurait pas toujours besoin du secours théologique ? Mais, s'il est clair que, pour Duns Scot, la raison naturelle est impuissante à déterminer la vraie béatitude de l'homme, on peut se demander si, du moins dans le statut du péché, la définition même de la métaphysique n'exige point un recours préalable à la foi (et, dans cette perspective, les historiens thomistes, rapprochant le scotisme de l'ockhamisme, y dénoncent parfois des tentations « fidéistes »).

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