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Ockhamiste

  • Nom singulier invariant en genre
  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

Employé comme adjectif

  1. en religion, relatif à l'occamisme, doctrine de Guillaume d'Occam
  2. Synonyme

    1. occamiste

Employé comme nom

  1. en religion, adepte de cette doctrine

"ockhamiste" dans l'encyclopédie

  • PARIS UNIVERSITÉ DE

    • Écrit par Jacques VERGER
    • 6 183 mots
    • 1 média

    Le meilleur théologien parisien de cette époque, Jean Gerson (1363-1429), essaya cependant de dépasser le scepticisme ockhamiste en suscitant un réveil de la piété et du mysticisme personnel. Les institutions se modifièrent ; les collèges supplantèrent peu à peu les facultés ; il y en avait soixante-dix vers 1500, les plus importants étant ceux de Sorbonne (fondé en 1257) et de Navarre (1304) ; à l'origine simples fondations pieuses pour l'hébergement d'étudiants pauvres, ils devinrent des centres d'enseignement « de plein exercice », avec leur propre corps professoral ; par suite, leurs privilèges furent étendus et leur recrutement devint plus aristocratique ; quant aux facultés, elles ne servaient plus qu'à distribuer les grades.

  • OCKHAM GUILLAUME D' (1287 env.-1347)

    • Écrit par Maurice de GANDILLAC et Jeannine QUILLET
    • 36 733 mots
    • 1 média

    Mais l'ecclésiologie ockhamiste jouera également un rôle important pour les théologiens conciliaires à l'époque du Grand Schisme, et pour les canonistes, en particulier Zabarella. Enfin, des théologiens « gallicans » tels que Jean Gerson et Pierre d'Ailly s'inspireront des thèmes ockhamistes lors des grandes réunions conciliaires qui jalonnèrent la période du Grand Schisme.

  • NOMINALISME

    • Écrit par Paul VIGNAUX
    • 19 768 mots

    Nominalisme et théologie de la création L'ontologie ockhamiste est liée à une théologie de la puissance créatrice : la position des créatures dans l'être n'est rien d'autre que leur création, radicalement libre, contingente et gratuite ; pour chacune, une position de tout son être que rien ne précède, notamment pas une « nature commune », préexistant en d'autres individus.

  • MOYEN ÂGE La pensée médiévale

    • Écrit par Alain de LIBERA
    • 122 190 mots

    Une histoire de la pensée du Moyen Âge ne se réduit pas à une histoire de la philosophie médiévale. Il y a à cela divers motifs. Le premier et le plus évident est que la pensée du Moyen Âge est, pour une large part, le fait de théologiens réfléchissant sur leur foi « sous le toit de l'Église ». Le deuxième est que la philosophie n'est qu'un des modes de la pensée, une manière assurément singulière de se rapporter au monde à travers une histoire spécifique aux allures tempérées par ce qui, dans son champ propre, fait pour elle époque ; à travers un langage aussi, aux couches multiples et aux ressources techniques plus ou moins strictement définies par un lexique et des règles de maniement.

  • AVICENNISME LATIN

    • Écrit par Alain de LIBERA
    • 36 309 mots

    La définition du sujet de la « philosophie première », l'être en tant qu'être ; la théorie de l'être « accident de l' essence », ouvrant sur une version standard de la différence ontologique, que Thomas d'Aquin développera dans sa théorie de la « composition réelle d'essence et d'existence » pour tout le créé ; celle du statut « indifférencié » de l'universel, fondant à la fois une psychologie intentionnelle des essences et un concept « univoque » de l'être (dont se réclamera Duns Scot) ; la notion d'un « être de l'essence » (esse essentiae) garantissant la possibilité d'une prédication sur les classes vides ; la doctrine des convenientia secundum ambiguitatem instaurant la première formulation d'une doctrine de l'« analogie » catégorielle et transcendantale que la tradition attribuera ensuite, à tort, à Aristote ; la définition de l'être de l'étant non nécessaire comme « faux être » (falsum esse), ce qui alimentera toutes les mystiques du « néant » de l'être créaturel, ou comme « être causé », ce que l'on retrouvera jusque dans la théorie ockhamiste de l'étant créé, étant véritable dont l'essence et l'existence sont inséparables, mais qui reste en son être même, en soi et de soi non nécessaire ; la classification des sens internes de l'âme avec la doctrine dite « cellulaire » de la fonction cérébrale qui lui sert de fondement anatomo-psychologique : toutes ces thèses – et bien d'autres encore – font qu'Avicenne est au cœur de tout, sans jamais, pour autant, susciter d'« avicennisme » au sens strict.

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