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Octet

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en mathématiques, groupe composé de huit positions binaires
  2. en physique, ensemble de huit électrons qui composent la couche extérieure d'un atome

"octet" dans l'encyclopédie

  • SEMI-MÉTAUX

    • Écrit par Pierre MOYEN
    • 398 mots

    Ces éléments pourront soit gagner, soit perdre quatre électrons pour arriver à l'octet stable. Leurs propriétés sont donc intermédiaires entre celles des métalloïdes et celles des métaux. Chimiquement, ils seront souvent amphotères ; physiquement, leur caractéristique principale est d'être semi-conducteurs.

  • COORDINATION (chimie) Vue d'ensemble

    • Écrit par Pierre LASZLO
    • 7 293 mots

    Ces observations et bien d'autres servirent de fondement à l'énoncé d'une règle, dite de l'octet : l'écriture d'une formule de Lewis montre qu'un atome s'entoure d'un maximum de huit électrons. Tel est bien le cas dans la série ci-dessus LiH, BeH2, BH3, CH4, NH3, OH2, FH, Ne. La règle de l'octet fut battue en brèche par l'existence de molécules dites hypervalentes.

  • MÉTALLOÏDES

    • Écrit par Pierre MOYEN
    • 1 394 mots

    Pour ces éléments, la couche électronique de valence comporte plus de quatre électrons, auxquels peuvent s'ajouter des électrons pour former l'octet stable. Les métalloïdes sont donc accepteurs d'électrons, ce qui explique leurs propriétés. Dans le domaine de la physique, les liaisons entre métalloïdes sont soit covalentes, soit semi-polaires. Dans tous les cas, les électrons restent localisés.

  • MÉTAUX Vue d'ensemble

    • Écrit par Jean-Pierre LÉVIS
    • 1 824 mots

    Comme ces électrons sont facilement perdus pour former l'octet stable, les métaux se caractérisent fondamentalement comme donneurs d'électrons. De cet aspect de leur comportement électronique découlent leurs propriétés physiques et chimiques. Les propriétés physiques des métaux se déduisent de la nature de la liaison métallique et du phénomène de délocalisation électronique.

  • BARTLETT NEIL (1932-2008)

    • Écrit par Pierre LASZLO
    • 3 960 mots

    Une règle, dite de l'octet, affirmait l'absence de toute réactivité chimique pour de tels atomes. En 1933, Linus Pauling et Don Yost, à Caltech, avaient bien tenté d'oxyder le xénon par du fluor, mais, ayant échoué, ils avaient conclu, à tort, que cette oxydation était impossible. Dès lors, Pauling soutint la règle de l'octet dans ses ouvrages, et son prestige était tel qu'elle fut érigée en dogme.

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