Odéon
- Nom masculin singulier
Définition
- dans l'Antiquité, en Grèce, lieu consacré à l'audition de musique et du chant
Avec une capitale
- théâtre parisien
"odéon" dans l'encyclopédie
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ODÉON
- Écrit par Gilbert-Charles PICARD
- 1 766 mots
- 1 média
Dans l'architecture antique, l'odéon est un édifice théâtral fermé, destiné à donner des concerts. Le nom vient du mot grec ôdé, qui a donné aussi ode, et signifie chant. Le plus ancien odéon connu fut construit par Périclès à Athènes, près du théâtre de Dionysos ; il ressemblait, dit-on, à la tente royale de Xerxès. Mais cet édifice fut détruit en ~ 86, lors du siège de Sylla, et reconstruit une trentaine d'années plus tard, aux frais du roi Ariobarzane de Cappadoce.
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ODÉON-THÉÂTRE DE L'EUROPE
- Écrit par Jean CHOLLET
- 6 192 mots
Stéphane Braunschweig est alors nommé directeur de l’Odéon-Théâtre de l’Europe.
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BARRAULT JEAN-LOUIS (1910-1994)
- Écrit par Raymonde TEMKINE
- 7 346 mots
Le souvenir de la guerre d'Algérie n'est pas si lointain : de violentes manifestations ont lieu aux abords de l'Odéon ; la subvention du Théâtre de France est mise en cause à l'Assemblée nationale. Le théâtre, une synthèse de la vie En mai 1968, les contestataires occupent l'Odéon. Jean-Louis Barrault n'ayant pas pris contre eux les mesures coercitives exigées par Malraux se voit brutalement congédié.
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ANTOINE ANDRÉ (1858-1943)
- Écrit par Bernard DORT et Encyclopædia Universalis
- 9 263 mots
En 1906, il est nommé, seul, directeur de l'Odéon. Il y accomplit une œuvre considérable, « introduisant sournoisement le vieux Théâtre-Libre au cœur même de l'Odéon officiel ». On a pu dire qu'« avec lui, l'Odéon connut son époque la plus passionnante et la plus glorieuse » (P.-A. Touchard). Mais, en avril 1914, talonné par les créanciers, Antoine démissionne : il laisse quelque quatre cent mille francs de dettes et échappe de peu à la faillite.
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CAYMMI DORIVAL (1914-2008)
- Écrit par Anaïs FLÉCHET
- 4 743 mots
La quête de simplicité des mélodies et des paroles constitue une des principales caractéristiques de l'œuvre de Dorival Caymmi, dont témoignent ses premiers albums : Canções praieiras (Odeon, 1954), Sambas de Caymmi (Odeon, 1955), Caymmi e o mar (Odeon, 1957), Eu vou para Maracangalha (Odeon, 1957), Caymmi e seu violão (Odeon, 1959) et Eu não tenho onde morar (Odeon, 1960).