Offense
- Nom féminin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- affront, outrage
- péché
- insulte à un chef d'État
Forme dérivée du verbe « offenser »
"offense" dans l'encyclopédie
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FĀṬIMA (VIIe s.)
- Écrit par Roger ARNALDEZ
- 2 434 mots
Le Prophète choisit, en cette occasion, le parti de sa fille et dit : « Fāṭima est une partie de moi-même ; celui qui l'offense m'offense. » Ce ḥadīth devait être souvent allégué en islam shī‘ite, où il recevait une signification gnostique. C'est de toute façon cette Fāṭima idéale qui est la plus intéressante. Un verset coranique (xxxiii, 33), qui parle des « gens de la Maison » al-Bayt), et un ḥadīth, où il est question de « gens que le Prophète avait recouverts de son manteau » (ahl al-Kisā'), sont à la base de toutes les spéculations politiques et ésotériques développées dans le shī‘isme autour de la famille du Prophète, laquelle comprend en tout cinq personnes : Muḥammad, Fāṭima, ‘Alī, Ḥasan et Ḥusayn.
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TALION
- Écrit par Jean GAUDEMET
- 2 525 mots
- 1 média
Système répressif qui consiste à punir l'offense d'une peine identique à cette offense (talion vient du latin talis, tel). On l'exprime souvent par la formule du Lévitique (xxiv, 20) : « Œil pour œil, dent pour dent. » Cette stricte réciprocité traduit un sentiment de vengeance, mais d'une vengeance qui n'est plus discrétionnaire. Le talion se situe donc dans un régime répressif qui n'est plus celui de la seule vengeance privée et où déjà une autorité supérieure intervient, au moins pour en contrôler la mise en œuvre, voire pour prononcer la peine.
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ÉCHO, mythologie
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 647 mots
Nymphe de la montagne ; Ovide raconte dans ses Métamorphoses qu'elle avait offensé Héra, en l'empêchant par ses bavardages de surveiller les infidélités de Zeus. Aussi, pour la châtier, Héra lui ôta la parole, ne lui laissant que la faculté de répéter les derniers mots de son interlocuteur. En proie à une passion sans espoir pour Narcisse, qui s'était épris de sa propre image, elle s'éteignit, et il ne resta d'elle que la voix.
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LAOCOON, mythologie
- Écrit par Robert DAVREU
- 3 378 mots
- 1 média
Les reptiles ayant ensuite été se lover au pied de la statue d'Athéna, les Troyens crurent tous — à l'exception sans doute de Cassandre — que Laocoon avait été puni d'avoir offensé Athéna, en conseillant de brûler le cheval censé lui être consacré et en osant, à l'appui de ses dires, lancer sur lui un javelot qui avait fait résonner la cavité ménagée dans son ventre.
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AGAMEMNON
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 328 mots
- 2 médias
La flotte se réunit dans le port d'Aulis, en Béotie, mais ne put partir, soit qu'il n'y eût pas de vent, soit à cause de vents contraires envoyés par Artémis, pour venger une offense qu'Agamemnon lui avait faite. Pour apaiser sa colère, Agamemnon dut lui sacrifier sa propre fille, Iphigénie. À la prise de Troie, Cassandre, fille de Priam, fut attribuée à Agamemnon.