Oflag
- Nom masculin singulier
Définition
- (mot allemand) (abréviation de offizierlager) camp où étaient détenus les officiers prisonniers en Allemagne, pendant la Seconde Guerre mondiale
Synonyme
- offlag
"oflag" dans l'encyclopédie
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BRASILLACH ROBERT (1909-1945)
- Écrit par Pierre-Robert LECLERCQ
- 3 415 mots
Engagé dans cette voie avec un enthousiasme militant qui prend parfois en défaut sa lucidité, il accepte, au retour de l'oflag, et dans l'esprit d'une collaboration avec le vainqueur, le poste de commissaire général du Cinéma ; vite en désaccord avec l'autorité allemande, il démissionne deux mois après et devient, en 1941, le patron de Je suis partout — hebdomadaire de tendance fasciste — qu'il quittera deux ans plus tard.
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PRIVAT BERNARD (1914-1985)
- Écrit par Alain ZECCHINI
- 3 120 mots
Mobilisé au début de la Seconde Guerre mondiale, fait prisonnier, il restera en captivité dans un oflag de 1940 à 1945. Il se marie en 1946. Il entre chez Grasset en 1949. C'est alors une maison qui connaît une situation difficile, sans ressources ni auteurs. Bernard Privat en devient le P.-D.G. en 1955, à la mort de Bernard Grasset. La même année, la société fusionne avec les éditions Fasquelle : c'est la deuxième étape d'une restructuration qui avait commencé en 1954, lorsque les éditions Hachette, jusque-là minoritaires dans le capital de Grasset, en avaient pris le contrôle, légalisant ainsi un appui financier rendu de plus en plus nécessaire.
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DEMARGNE PIERRE (1903-2000)
- Écrit par Martine Hélène FOURMONT
- 4 050 mots
Professeur à l'université de Grenoble (1933), puis de Strasbourg (1937), il est mobilisé en 1939 et, à partir de 1940, partage la vie des prisonniers d'un oflag. Durant ces années, son goût pour l'archéologie ne l'abandonne pas et il fait des conférences sur ce thème qui soutiennent le moral de ses compagnons. La guerre finie, il réintègre Strasbourg.
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BOISSIEU ALAIN DE (1914-2006)
- Écrit par Charles-Louis FOULON
- 4 129 mots
Capturé le 12 juin, il s'évade de l'Oflag II D l'année suivante, le 29 mars 1941, et gagne l'URSS. ; interné dans les camps soviétiques de Mitchourine et de Grazievitch, il fait partie des cent quatre-vingt-cinq Français aux allures de bagnards qui embarquent le 30 août 1941 à Arkhangelsk sur un bâtiment canadien et s'en vont rejoindre de Gaulle. Patriote « se battant dans la coalition pour la liberté contre la dictature », le capitaine de Boissieu est chef du 3e bureau à l'état-major du général de Gaulle puis, fin 1942, aide de camp du haut-commissaire pour l'océan Indien.
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FAUVET JACQUES (1914-2002)
- Écrit par Christine LETEINTURIER
- 4 843 mots
Mobilisé comme officier de réserve en 1939, il est fait prisonnier et passera cinq ans dans un oflag allemand. Il y rencontre en particulier le philosophe Jean Guitton et le père Congar grâce auxquels il put, malgré la dureté des conditions de détention, poursuivre sa formation intellectuelle. Libéré en 1945, il entre au service politique du jeune quotidien Le Monde, fondé par Hubert Beuve-Méry en décembre 1944 dans les locaux du quotidien Le Temps, interdit de reparaître.