Oint
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 3e personne du singulier
Définition
Employé comme adjectif
- (vieilli) enduit d'huile ou de graisse
- en religion, consacré avec une huile bénite
Employé comme nom
- celui qui a été consacré avec une huile bénite
- (vieilli) graisse utilisée pour les onctions (oing)
Forme dérivée du verbe « oindre »
"oint" dans l'encyclopédie
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ZACHARIE LIVRE DE
- Écrit par André PAUL
- 4 044 mots
- 1 média
Sans qu'il ait envisagé deux Messies distincts, il annonce déjà les deux figures messianiques de Qumrān, l'« Oint d'Israël » et l'« Oint d'Aaron ». La séparation entre le Proto-Zacharie (i-viii) et le Deutéro-Zacharie (ix-xiv) est aujourd'hui admise par tous. Dans cette seconde partie, en effet, les noms de Josué et de Zorobabel ont disparu, ainsi que la mention de la situation relative à la restauration d'Israël (pas un mot n'est dit sur la reconstruction du Temple).
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ZOROBABEL (VIe s. av. J.-C.)
- Écrit par Marguerite JOUHET
- 1 405 mots
Les prophètes Zacharie et Aggée le considèrent comme l'« oint » à venir, le serviteur choisi, le « germe » du nouvel Israël. Le fait de la descendance davidique de Zorobabel renforce encore cette prophétie. Alors Jérusalem, soulevée d'un grand espoir messianique, voit affluer les pèlerins. Zorobabel n'est cependant pas grand prêtre. C'est Josué qui est investi de la fonction sacerdotale : ce qui fait dire au prophète Zacharie que le nouvel Israël sera soumis à un double gouvernement, celui du roi et celui du grand prêtre.
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PSAUMES
- Écrit par Henri CAZELLES
- 10 393 mots
Il existe des Psaumes royaux, célébrant l'intronisation (II, CX), le mariage (XLV), le départ en campagne (XX), la bataille (XVIII), le retour victorieux (XXI), le gouvernement (LXXII, CI), voire la défaite (LXXXIX) du roi « oint ». À la chute de la monarchie, ces Psaumes traduiront l'espérance dans l'élection du fils de David et deviendront proprement messianiques.
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HOMME FILS DE L'
- Écrit par André PAUL
- 4 649 mots
Dans la fameuse partie du Livre éthiopien d'Énoch, les Paraboles (xxxvii-lxxi), le sort des justes et des impies est associé au rôle eschatologique d'un Fils de l'homme qui jugera le monde et qui est appelé aussi : « Messie », « Christ », « Oint », « Juste », « Élu ». On a là une bonne illustration des caractéristiques centrales de l'apocalyptique : révélation des secrets divins sur l'origine et sur la fin face aux revers de l'histoire actuelle et assurance de la victoire finale.
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SAÜL, roi d'Israël (env. 1030-env. 1010 av. J.-C.)
- Écrit par André PAUL
- 4 449 mots
Il demeure l'« oint » qui échoue — devant Dieu, certes. Le Livre des Chroniques ne rapporte plus que sa mort (I Chron., x) et Saül n'a pas sa place dans les vastes synthèses historiques du Psaume LXXVIII ou de l'Ecclésiastique, xliv, 50, où l'on passe de Samuel à David.