Oirat
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- relatif aux Kalmouks, peuple mongol vivant en Russie, en Mongolie et dans le Xinjiang
- kalmouk
Synonyme
Employé comme nom
- membre du peuple Oirat
"oirat" dans l'encyclopédie
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OÏRAT
- Écrit par Françoise AUBIN
- 11 474 mots
- 1 média
Ils s'appellent alors globalement les « Quatre Oirat » (Dörben-Oirat), en raison, semble-t-il, de leur partage entre quatre sous-ethnies qui, à cette époque, ont nom : Čoros (d'où sort la maison souveraine des Oirat), Dörbet, Torgūt (les descendants des fameux Kereit du xiiie siècle) et Khošūt (une cinquième tribu, les Khoit, étant originellement vassale des Dörbet).
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ELEUTH
- Écrit par Françoise AUBIN
- 924 mots
Nom sous lequel les Mongols occidentaux ou Oïrat ont été connus dans l'Europe des Lumières, par déformation du nom original « Ölöt ». La popularisation du nom d'Eleuth doit être attribuée au père Amiot (1718-1793), un jésuite missionnaire qui demeura en Chine de 1750 à sa mort. Intime de l'empereur mandchou Qianlong, il fut l'un des principaux collaborateurs des Mémoires par lesquels les jésuites aidèrent à répandre la conception d'un despotisme chinois éclairé (Mémoires concernant l'histoire, les sciences, les arts, les mœurs, les usages, etc.
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DZOUNGARIE
- Écrit par Françoise AUBIN
- 1 659 mots
- 1 média
Nom que les Européens ont donné au second khānat fondé au xviie siècle en Asie centrale par les Mongols occidentaux ou Oirat, dénommés à cette époque les Jüngar (ou, en transcription vulgaire, Djoungar, ou encore Dzoungar). La Dzoungarie (ou Jüngarie) est située dans la région du Tarbagatai et de l'Ili (à l'est du lac Balkhach). Après s'être étendu de la région occidentale du bassin de Tarim jusqu'aux monts Tianshan, et de l'Altaï jusqu'aux cours supérieurs de l'Ob et de l'Irtych, l'Empire jüngar a été totalement anéanti en 1755-1759 par l'empereur Qianlong.
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KALMOUKS
- Écrit par Françoise AUBIN
- 8 179 mots
Le khānat des Kalmouks de la Volga C'est une partie de la tribu des Oirat ou Mongols occidentaux, dénommée Torgūt, qui vers 1616 quitte le Tarbagatai – entre lac Manas, lac Zaisan, Irtyš noir. Sous la direction de son chef Khō-Örlög, elle se dirige vers l'ouest, à la recherche des pâturages libres qui lui font défaut au cœur de la Haute Asie. Elle se fraie un chemin au prix de difficultés inouïes, parmi des tribus turques vindicatives, pour atteindre les steppes de la basse Volga vers 1632.
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GRANDE MURAILLE, Chine
- Écrit par Pierre-Étienne WILL et Encyclopædia Universalis
- 8 922 mots
- 1 média
La troisième et dernière version de la Muraille est construite par les Ming (1368-1644) en plusieurs « tranches » coïncidant avec les phases de plus grande activité des fédérations mongoles qui menacent le Nord de l'empire (capture de l'empereur en 1449 par les Oïrat, attaques d'Altan Khan au milieu du xvie s., etc.). L'ancienne double muraille des Qi septentrionaux et des Sui est renforcée ou reconstruite pendant la première moitié du xve siècle, mais elle sera remplacée par l'édifice que l'on voit encore dans les années qui suivent le siège de Pékin par les Mongols (1550).