Omniscient
- Adjectif masculin singulier
Définition
- qui sait tout
"omniscient" dans l'encyclopédie
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SHAMASH
- Écrit par Daniel ARNAUD
- 999 mots
- 2 médias
Dieu omniscient, il présidait, avec Adad, à la divination.
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APOLLONIUS DE TYANE (fin Ier s.)
- Écrit par Pierre HADOT
- 1 953 mots
Il voulait aussi réagir contre la réputation de magicien faite à ce grand homme : ses dons merveilleux (compréhension du langage des oiseaux, connaissance de toutes les langues de l'univers, pénétration du secret des cœurs, prophéties, guérisons) n'étaient, à ses yeux, que le fruit de la sagesse transcendante qui le rendait en quelque sorte omniscient.
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POINT DE VUE, littérature
- Écrit par Jean-Yves POUILLOUX
- 2 210 mots
- 1 média
On peut envisager d'autres modalités de présentation du récit romanesque : notamment, la position souveraine d'un auteur omniscient, qui connaît non seulement les événements de l'intrigue, mais encore ce qui se passe dans l'âme de chacun de ses personnages (c'est la technique utilisée par les romans classiques ou conventionnels) ; la position du lecteur souverain, qui est faite à tout lecteur d'un roman par lettres, puisqu'il dispose des éléments qu'aucun des personnages fictifs ne possède en leur totalité ; ou encore la position du personnage opaque, c'est-à-dire dont on ne mentionne jamais les pensées parce que le narrateur ne l'appréhende que de l'extérieur, sans savoir à aucun moment ses projets (le meilleur exemple en est sans doute La Clé de verre de D.
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HAZZARD SHIRLY (1931-2016)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 790 mots
La voix du narrateur omniscient constitue, de l'avis général, un tour de force stylistique. Shirley Hazzard ne publie son roman suivant, The Great Fire (Le Grand Incendie), qu'en 2003. Nourri de souvenirs autobiographiques, ce livre relate l'histoire d'un officier anglais témoin des bouleversements culturels et sociaux que connaissent la Chine et le Japon au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
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FINITUDE
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 3 030 mots
L'infini des chrétiens est synonyme d'absolu, de parfait, d'omniscient, de tout-puissant : il est l'indépassable, il est Dieu. Les Modernes, même non chrétiens, ont hérité de cet usage. Hegel a distingué le bon infini du mauvais, l'infini de l'indéfini, l'infini en compréhension de l'infini en extension. Seule la philosophie contemporaine, spécialement Heidegger, amorce un retour au fini.