Onciale
- Nom féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- désigne une écriture romaine en lettres capitales arrondies
Employé comme nom
- cette écriture
"onciale" dans l'encyclopédie
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PALÉOGRAPHIE
- Écrit par Robert MARICHAL
- 26 414 mots
Comme l'onciale biblique grecque, onciale et semi-onciale seront par excellence les écritures des livres chrétiens : elles ont été employées usuellement, plus ou moins correctement, jusqu'au viiie siècle et ont fourni aux manuscrits médiévaux des initiales et des majuscules. La troisième écriture nouvelle est cette cursive documentaire dont on a dit plus haut qu'elle s'était pour ainsi dire confondue avec la cursive grecque contemporaine : on l'appelle cursive récente ou minuscule cursive .
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HILDUIN (770 env.-855)
- Écrit par Marcel PACAUT
- 1 484 mots
Le manuscrit est en belle onciale, mais la traduction latine est assez médiocre et ne fut guère utilisée que par Hilduin et son élève Hincmar. Scot Érigène en avait donné une meilleure, aujourd'hui retrouvée et publiée, qui a eu une longue influence. Hilduin écrivit aussi une Passio sancti Dionysii, où il s'abandonne aux légendes qui confondent l'Aréopagite avec le fondateur de son abbaye.
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ÉCRITURE (notions de base)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 14 284 mots
- 7 médias
Aux iie au iiie siècles s’inventent, au côté de la « capitale monumentale », la « nouvelle écriture commune » – écriture cursive inclinée vers la droite et fréquemment ligaturée – et « l’onciale », aux signes indépendants avec un tracé à angle presque droit, dont les gras sont réservés aux traits verticaux et les maigres aux horizontaux. Du ve au viiie siècle est mise au point dans les scriptoria médiévaux la « minuscule caroline », une écriture régulière et ronde avec de rares ligatures ménageant des espaces entre les mots.
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TEXTES (Grèce antique)
- Écrit par Bernard HOLTZMANN
- 9 847 mots
Tous les textes existant sur papyrus ne furent pas transcrits, et ce phénomène de déperdition se reproduisit lorsqu'on passa au ixe siècle de l'écriture onciale en majuscules à la cursive. Heureusement, cette transcription limitative se produisit dans le cadre de la « renaissance byzantine » qui suivit la fin de l'iconoclasme. Une deuxième fois, on s'efforça alors d'épurer la tradition obscurcie en établissant de nouvelles éditions commentées, qui sont la base même de notre connaissance de la littérature grecque : aucun de nos 55 000 manuscrits grecs connus (dont environ 5 000 en France et 2 800 à la Bibliothèque nationale de France) ne remonte au-delà.