Opératique

"opératique" dans l'encyclopédie

• CIMINO MICHAEL (1939-2016)

  • Écrit par Christophe MERCIER
  • 4 936 mots
  • 1 média

  Il faudra attendre 2012, avec la présentation du film dans sa version restaurée et rendue à sa durée initiale, pour mesurer l’ampleur et la force de La Porte du paradis, comparable aux œuvres de Griffith ou de Visconti, pour sa forme opératique. Ce n’est qu’en 1985 que Cimino peut réaliser Year of the Dragon (L'Année du Dragon), puis en 1987 The Sicilian (Le Sicilien), que suivent Desperate Hours (1990, La Maison des otages) et The Sunchaser (1996).

• KAUFMANN JONAS (1969- )

  • Écrit par Virginia GORLINSKI
  • 4 789 mots

  L'enthousiasme que suscite sa prestation déclenche une série de propositions venant du monde entier, et fait du ténor allemand l'un des plus prisés de la scène opératique. Jonas Kaufmann incarne dès lors les rôles principaux dans les plus grandes salles d'opéra. Il enregistre des albums d'airs d'opéra, parmi lesquels Romantic Arias (2008, Grand Prix du disque en France) et Sehnsucht (2009).

• BARRY JOHN (1933-2011)

  • Écrit par Juliette GARRIGUES
  • 5 387 mots

  Il écrit, pour un orchestre symphonique, deux grands thèmes principaux qu'il va utiliser d'une manière opératique. La musique constitue alors vraiment un contrepoint à l'image et permet d'exposer les pensées et les émotions des personnages, qu'elle accompagne tout au long du film. John Barry utilisera la même approche pour Dances with Wolves (Danse avec les loups) de Kevin Costner (1990).

• MERCADANTE SAVERIO (1795-1870)

  • Écrit par Sylvie MAMY
  • 5 729 mots

  Dans son oratorio, Le Sette Ultime Parole di Nostro Signore (pour quatre voix solistes, chœur et orchestre, interprété à Novare en 1833), on lui reproche d'écrire dans un style tour à tour opératique et académique tout en reconnaissant que ces pages ne manquent pas d'accents de sincérité religieuse.

• WINDING REFN NICOLAS (1970- )

  • Écrit par Philippe ROUYER
  • 5 309 mots

  Winding Refn obtient le droit de réécrire le scénario et transforme un modeste film de gangsters en tragédie opératique d'un homme assoiffé de célébrité qui ne sait s'exprimer qu'avec ses poings. Entrecoupée d'extraits du one man show imaginaire du protagoniste devant un public fantôme, la mise en scène trépidante et stylisée alterne images-choc et longs plans scandés par de majestueux travellings arrière.