Opératif

"opératif" dans l'encyclopédie

• GUILLAUME GUSTAVE (1883-1960)

  • Écrit par G. MOIGNET
  • 2 781 mots

  Les signifiés de puissance sont conçus comme des virtualités opératoires qu'une visée de discours vient actualiser par saisie en un point quelconque des mouvements — portés par un temps opératif — qu'elles préfigurent ; tout est donc cinétique et mécanique dans le fonctionnement du langage. Le verbe, par exemple, est une partie de la langue traduisant la genèse de l'image mentale du temps — la chronogenèse —, et chacune de ses formes — aspectuelles, modales, temporelles, personnelles — correspond à une saisie effectuée en un point du déploiement de cette opération.

• PSYCHOMÉCANIQUE, linguistique

  • Écrit par Catherine FUCHS
  • 5 736 mots

  De plus, le déroulement des opérations aboutissant à la constitution d'un énoncé se situe dans une temporalité spécifique, dénommée « temps opératif ». Difficile à cerner précisément, cette notion n'en joue pas moins un rôle important dans la théorie de Guillaume, qui cherche ainsi à appréhender ce que l'on pourrait appeler le temps de la pensée-langage, c'est-à-dire une sorte de chronologie abstraite des opérations de pensée saisies à travers le langage.

• ÉQUILIBRATION

  • Écrit par Francis LESTIENNE
  • 24 682 mots
  • 2 médias

  Le second niveau correspond au système opératif, étage d'exécution qui sélectionne les commandes motrices et, si nécessaire, les corrige rapidement à partir des informations issues du monde extérieur. Il est clair que l'équilibration peut être perturbée par la lésion des récepteurs sensoriels et des centres nerveux qui interviennent dans le contrôle du tonus musculaire, de l'orientation et des réactions posturales.

• DUNS SCOT JEAN (1266 env.-1308)

  • Écrit par Maurice de GANDILLAC et Encyclopædia Universalis
  • 34 233 mots

  Cet aspect de son œuvre, trop négligé parfois, donne leur plein sens à sa théorie de l'intellect opératif comme à sa théologie du libre amour.

• LIPIDES

  • Écrit par Jean ASSELINEAU, Bernard ENTRESSANGLES, Paul MANDEL et Jean-Claude PROMÉ
  • 37 433 mots
  • 11 médias

  Le second, opératif chez les animaux, les végétaux et les organismes procaryotes, utilise l'oxygène moléculaire et conduit à la formation, comme intermédiaire, d'acides gras α-hydroxylés. – l'ω-oxydation, qui conduit à la transformation du méthyle terminal en un carboxyle. Ce processus fait intervenir dans une première phase une hydroxylase à cytochrome P-450 (en présence de O2 et NADPH) transformant l'acide gras en ω-hydroxy-acide, puis une déshydrogénase à NAD dans une seconde phase.