Opalescent
- Adjectif masculin singulier
Définition
- (en langage recherché) qui présente une couleur laiteuse et irisée, un reflet évoquant l'opale
"opalescent" dans l'encyclopédie
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TYNDALL JOHN (1820-1893)
- Écrit par Pierre MOYEN
- 980 mots
En étudiant la diffusion de la lumière, il donne une explication de la couleur bleue du ciel et découvre l'effet qui porte son nom : dans un milieu opalescent, un faisceau lumineux s'élargit. Il applique ses recherches aux problèmes des phares et étend ses expériences à la transmission des sons par l'air (sirènes). Tyndall s'est également intéressé aux problèmes de glaciologie, en particulier à la fonte et au regel de la glace sous l'effet de la pression grâce auxquels il a expliqué le déplacement des glaciers (1871).
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OPALE
- Écrit par Yves GAUTIER
- 3 522 mots
- 1 média
formule : SiO2 ; système : rhomboédrique ; dureté : de 5,5 à 6,5 ; poids spécifique : de 1,9 à 2,2 ; éclat : de vitreux à nacré (opalescent) ; transparence : de transparente à opaque ; cassure : conchoïdale, esquilleuse. Son nom vient du sanscrit upala, « pierre précieuse ». L'opale fut appréciée de tout temps, les plus anciens objets connus taillés dans ce gel de silice datant de cinq siècles avant notre ère.
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TIFFANY LOUIS COMFORT (1848-1933)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 3 437 mots
- 2 médias
Ce verre opalescent, auquel il donne des formes fluides, est parfois combiné à des alliages offrant l'aspect du bronze, ou d'autres métaux. Les objets ainsi réalisés, signés « L.C. Tiffany » ou « L.C.T. », connurent une immense popularité de 1890 à 1915, avant d'être redécouverts dans les années 1960. La réputation du verre Favrile s'étendit au-delà des États-Unis, et spécialement en Europe centrale, où il fit l'objet d'un engouement tout particulier.
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CHIPPERFIELD DAVID (1953- )
- Écrit par Claude MASSU
- 5 425 mots
Si la périphérie de l'immense parcelle devrait être enveloppée de façades quasi aveugles, le centre devrait être occupé par un vaste hall opalescent aux formes sinueuses et organiques. L'œuvre apparemment protéiforme de David Chipperfield repose sur une approche actualisée du modernisme. Sa rigueur et sa linéarité ne sont pas sans évoquer par moments les sobres constructions de Tadao Andō.
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VOGUE, magazine
- Écrit par Guillaume GARNIER
- 7 271 mots
- 2 médias
Les articles, légers, s'accompagnent de vignettes soigneusement dessinées et de photographies qui relèvent de l'esthétique « pictorialiste » mise à la mode par Adolf de Meyer : flou opalescent et effets de transparence. L'équipe américaine s'étoffe avec l'arrivée, en 1923, de Main Bocher (qui deviendra un couturier réputé) et d'Edward Steichen, dont l'œuvre photographique substitue une impeccable précision et un géométrisme rigoureux au flou de Meyer.