Ophiolite
- Nom féminin singulier
Définition
- en minéralogie, ensemble de roches éruptives que l'on trouve dans les chaînes alpines
"ophiolite" dans l'encyclopédie
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OPHIOLITES
- Écrit par Michelle ERNEWEIN et Hubert WHITECHURCH
- 21 177 mots
Lors de cet écaillage, les laves et sédiments chevauchés par la lithosphère océanique chaude sont rabotés et métamorphisés dans le faciès des amphibolites ; ils constitueront la semelle métamorphique de l'ophiolite. Lors de l'obduction proprement dite, l'ensemble ophiolite et semelle métamorphique se met en place par glissement gravitaire sur la marge continentale subsidente.
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AMPHIBOLITES
- Écrit par Gérard GUITARD
- 4 366 mots
Elles sont largement représentées dans les séries métamorphiques d'origine « eugéosynclinale » où elles représentent le volcanisme basique antérieur à l'orogenèse souvent interprété comme représentant un témoin de croûte océanique engagé dans l'orogène (ophiolite). Ces amphibolites sont plus rares dans les séries d'origine « miogéosynclinales ». Enfin, les intrusions basiques mises en place lors des stades précoces de l'orogenèse sont souvent transformées en orthoamphibolites.
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CONGLOMÉRATS, pétrologie
- Écrit par Charles POMEROL
- 6 386 mots
Parmi les poudingues d'aspect particulier, on mentionnera, dans les Alpes, le Verrucano, conglomérat permo-triasique aux colorations vives, à galets blancs de quartz, rouges de rhyolite, et verts d'ophiolite. Tillites Le nom de ces roches est tiré de l'écossais till : argile peu fertile, en particulier argile à blocaux, d'origine glaciaire. Les tillites sont des conglomérats d'origine glaciaire (moraines consolidées) à fragments arrondis ou anguleux, très hétérométriques, unis par un ciment pélitique ou arkosique, de coloration foncée.
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LITHOSPHÈRE
- Écrit par Marc DAIGNIÈRES et Adolphe NICOLAS
- 38 333 mots
- 10 médias
Ainsi peut-on opposer deux types d'ophiolite : le sous-type le plus commun, à croûte épaisse et section mantellique harzburgitique et le sous-type à croûte mince et manteau de lherzolites à plagioclase. Le premier sous-type correspond aux dorsales océaniques à vitesses d'expansion moyenne et rapide, le second, aux dorsales « lentes » et aux rifts. Ainsi l'épaisseur de la croûte, surtout due à l'existence d'une chambre magmatique permanente, et la nature très résiduelle (harzburgitique) du manteau sont-elles l'expression, dans le premier cas, d'une fusion du manteau très poussée, poursuivie jusque sous le moho (, courbe a-c), tandis que l'épaisseur moindre de la croûte, avec ou sans chambre magmatique, et la nature moins résiduelle (lherzolites à plagioclase) du manteau expriment-elles, dans le second cas, une fusion moindre, mise en relation avec l'arrêt de la fusion à plus grande profondeur (, courbe a-b).