Opiomane
- Nom singulier invariant en genre
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- qui consomme de l'opium
Employé comme nom
- toxicomane qui consomme de l'opium
"opiomane" dans l'encyclopédie
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SOLIDOR SUZY (1900-1983)
- Écrit par Robert de LAROCHE
- 4 146 mots
Parallèlement, elle tente sa chance au théâtre (dans L'Opéra de quat'sous, au Théâtre de l'Étoile, en 1937, où elle est Jenny) et au cinéma ; elle doit son apparition la plus réussie à Jean de Limur, dans La Garçonne (1936), d'après Victor Margueritte, où elle incarne Anika, la chanteuse opiomane. Elle sera également la première interprète de la chanson à paraître dans une retransmission télévisée, que diffusa en 1935 le poste expérimental des P.
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QUINCEY THOMAS DE (1785-1859)
- Écrit par Diane de MARGERIE
- 11 053 mots
La scène capitale de ce drame, l'auteur la raconte dans Suspiria de profundis (1845), suite aux Confessions d'un opiomane anglais (Confessions of an English Opium-Eater, 1822). Ouvrant une porte que l'on avait oublié de fermer à clef, De Quincey pénétra à l'insu de tous dans la chambre de sa sœur et contempla longuement le cadavre, tandis que soufflait un vent étrange et que les nuages passaient sur le ciel d'été.
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CONFESSIONS D'UN MANGEUR D'OPIUM ANGLAIS, Thomas De Quincey Fiche de lecture
- Écrit par Sylvère MONOD
- 4 737 mots
» Cette exaltation pénètre l'esprit du lecteur, d'autant plus que les visions terrifiantes annoncées comme la plus grande des souffrances de l'opiomane sont escamotées à la fin du livre. Il faut rappeler que dans l'Angleterre du xixe siècle, l'opium du peuple n'était pas tant la religion que le laudanum. Les Confessions d'un mangeur d'opium donnaient le départ à une riche tradition littéraire : à commencer par Baudelaire qui, dans Les Paradis artificiels (1860), accorde une place considérable au livre de De Quincey qu'il commente et réécrit à la fois.
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HALLUCINOGÈNES, littérature
- Écrit par Jacques JOUET
- 5 795 mots
- 1 média
En outre, dans sa réflexion, Baudelaire doit beaucoup à l'ouvrage de Thomas de Quincey, Confessions d'un opiomane anglais (1821), qu'il cite et commente abondamment. Ce livre, qui avait été beaucoup lu — et beaucoup déformé — par la mode haschischine des premiers romantiques (Musset en fit, en 1828, une adaptation douteuse), raconte de façon très poignante une expérience de l'opium qui fut initialement thérapeutique.
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MONSTRES, esthétique
- Écrit par Gilbert LASCAULT
- 19 164 mots
- 2 médias
On citera, parmi d'autres, la « tarasque » de Noves ; les énormes gueules de l'enfer ; les diables aux dents cruelles ; le Cerbère de Dante aux trois gosiers voraces qui « griffe, écorche, écartèle » ; les ogres ; le géant Chronos de Goya ; l'orange, imaginée par Eugène Sue, qui mord la main, broie les os de l'opiomane ; les représentations inspirées par le fantasme du vagin denté.