Oppressant
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe présent
Définition
- pesant, accablant
Forme dérivée du verbe « oppresser »
"oppressant" dans l'encyclopédie
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ABRAHAMS PETER (1919-2017)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 141 mots
L'un de ses premiers romans, Mine Boy (1946 ; Rouge est le sang des Noirs), raconte le parcours d'un jeune homme de la brousse plongé dans le monde aliénant et oppressant d'une grande ville industrielle d'Afrique du Sud. Dans son récit semi-autobiographique Tell Freedom : Memories of Africa (1954 ; Je ne suis pas un homme libre), Abrahams évoque sa jeunesse difficile dans les bas quartiers de Johannesburg.
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SZERB ANTAL (1901-1945)
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 4 159 mots
Quant au voyageur (Voyageur au clair de lune), en quête de la mort qu'il identifiait dans ses jeux de jeunesse à l'amour absolu, il est lui aussi une de ces figures qui permettent à l'auteur de fuir un monde de plus en plus oppressant... dans le miracle. C'est là une tendance générale de la littérature contemporaine, analysée à travers les figures de Joyce, Proust, Gide, entre autres, dans Hétköznapok és csodák, 1935 (Jours ordinaires et miracles).
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LAPORTE ROGER (1925-2001)
- Écrit par Didier CAHEN
- 4 091 mots
La découverte de la littérature lui permet très jeune d'échapper à un milieu familial oppressant : Daudet (Le Petit Chose), Jules Verne, Balzac, puis très vite une boulimie de lecture qui l'amène à dévorer, pendant de nombreuses années, entre dix et quinze livres par mois. S'il perd la foi au sortir de l'adolescence, son œuvre restera marquée par l'appel rigoureux du „dehors“ et de l'absolu.
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SJÖBERG ALF (1903-1980)
- Écrit par Pierre BEUCHOT
- 4 042 mots
- 1 média
Dans un climat oppressant, fortement imprégné d'idées freudiennes, Sjöberg manifeste son angoisse devant les forces maléfiques qui sommeillent dans toute société. Elles sont ici personnifiées par un professeur de latin. Véritable incarnation du mal, Caligula conduit à la déchéance, puis à la mort, une jeune prostituée qu'il tient sous son emprise. Il sera finalement démasqué mais ce dénouement n'atténue pas le pessimisme profond du film.
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UNE JOURNÉE D'IVAN DENISSOVITCH, Alexandre Soljénitsyne Fiche de lecture
- Écrit par Jean yves GUÉRIN
- 5 068 mots
- 1 média
Des détails concrets restituent l'univers oppressant d'un camp que Soljénitsyne transforme en métaphore de la société totalitaire. Les traductions rendent malaisément le travail stylistique de l'auteur. S'étant dégagé de l'idiome idéologico-politique officiel, de la « langue de bois », Soljénitsyne a forgé une langue populaire mi-écrite mi-orale, truffée de mots anciens, d'argotismes et de dialectalismes.