Oralisation

"oralisation" dans l'encyclopédie

• ORALE TRADITION

  • Écrit par Pascal BOYER
  • 27 044 mots

  Hormis certains cas exceptionnels, un poète oral ne dispose pas d'une version entière des œuvres qu'il déclare réciter ; par contre, il conserve des épisodes particuliers, plus ou moins intégrés dans une narration fixée, et surtout un répertoire de formules qui permettent d'adapter ces unités narratives aux schèmes métriques à mesure qu'il en a besoin.

• PSYCHOLOGIE DU LANGAGE ORAL

  • Écrit par Elsa SPINELLI
  • 24 238 mots

  Enfin, si la conception du lexique oral, qui a longtemps prévalu en psycholinguistique, consiste à considérer que les unités qu’il contient sont des mots, on entrevoit aujourd’hui la possibilité que soient mémorisées des séquences fréquentes de plusieurs mots (par exemple « baba au rhum »).

• CERVEAU ET LANGAGE ORAL

  • Écrit par Jean-François DÉMONET
  • 15 776 mots
  • 5 médias

  Bases cérébrales de la production du langage oral chez l’adulte Les régions impliquées dans la production du langage oral sont principalement situées dans le cortex frontal inférieur. Dans une tâche de production de mots, si l’on exclut les effets de l’articulation orale par elle-même, l’aspect lexical de la tâche implique dans l’hémisphère gauche : les gyri frontal moyen (GFM) et inférieur (GFI) gauche, incluant la pars opercularis (BA 44), la pars triangularis (BA 45) et le sillon frontal inférieur (SFI).

• ÉCRIT ET ORAL (linguistique)

  • Écrit par Catherine FUCHS
  • 6 103 mots

  Par exemple, la séquence écrite « Un marchand de drap anglais » est ambiguë : est-ce le marchand ou le drap qui est anglais ? ; en revanche à l'oral, deux courbes intonatives différentes et des pauses différentes séparant les groupes de mots permettent de différencier les deux interprétations. De la même façon, l'oral permet, grâce aux phénomènes de liaison, de lever certaines ambiguïtés de l'écrit : par exemple de distinguer entre un « savant-T-aveugle » (adjectif + nom) et un « savant /aveugle » (nom + adjectif).

• RECONNAISSANCE DES MOTS À L'ORAL

  • Écrit par Régine KOLINSKY
  • 5 881 mots

  Reconnaître les mots prononcés par un autre locuteur paraît naturel et aisé. Pourtant, reconnaître les mots parlés implique la résolution de problèmes complexes liés aux particularités de la parole. Lors d’une conversation ordinaire, l’auditeur doit traiter environ 200 mots par minute et ne dispose donc que de quelques centaines de millisecondes pour apparier chaque mot entendu avec un seul des 50 000 à 100 000 mots qu’il connaît et qui sont disponibles dans sa mémoire, appelée « lexique mental ».