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Orateur

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. personne qui prononce un discours
  2. personne éloquente, qui possède l'art de parler en public

"orateur" dans l'encyclopédie

  • DE L'ORATEUR, Cicéron Fiche de lecture

    • Écrit par François TRÉMOLIÈRES
    • 4 004 mots

    Sur le même sujet, il a composé principalement deux autres traités, dont en 46 l'Orator, traduit en français simplement par L'orateur, et qu'il ne faut pas confondre avec le précédent, traduit De l'orateur. Grandeur de l'éloquence Dédié à Quintus, frère de l'auteur, le De Oratore est écrit, à l'imitation de Platon, sous la forme de dialogues entre amis, supposés se dérouler en 91 av.

  • ORATEURS ET HISTORIENS, Antiquité gréco-romaine

    • Écrit par François HARTOG
    • 14 170 mots

    Le même éloge se retrouvera dans De l'orateur de Cicéron, maître de l'éloquence latine, qui le met dans la bouche de l'orateur Crassus. Propre de l'homme, le logos, comme capacité de parler et de se parler, de convaincre et de se convaincre, est donc au fondement de la vie civilisée, c'est-à-dire de la vie en cité : le citoyen sera donc orateur, et le meilleur citoyen sera le meilleur orateur.

  • DIALOGUE DES ORATEURS, Tacite Fiche de lecture

    • Écrit par François TRÉMOLIÈRES
    • 4 193 mots

    Contre l'éloquence ? Le dialogue se déroule à Rome, sous l'empereur Vespasien (vers 75), chez Maternus, écrivain et orateur qui juge sévèrement son temps – aussi le débat va-t-il porter pour l'essentiel sur l'évolution de l'art oratoire de la République à l'Empire. L'éloquence doit-elle être préférée à la poésie (et l'orateur au poète), comme le soutient Marcus Aper ? Le plaidoyer de ce dernier ne convainc pas Maternus, qui vante au contraire « la retraite de Virgile » (XII) : « Ah ! bien plutôt siècle heureux, et, pour parler comme de nos jours, siècle d'or, qui, pauvre en orateurs et en accusations, comptait en abondance des poètes et des chantres inspirés, pour célébrer les actes glorieux et non pour défendre les mauvaises actions ! » (Aper n'admet pas ce passéisme.

  • FRONTON, MARCUS CORNELIUS FRONTO, consul (143)

    • Écrit par Élizabeth BINE
    • 806 mots

    Orateur très admiré, Fronton fut le maître de l'empereur Marc Aurèle et jouit de ce fait d'une réputation au moins égale à celle de Quintilien. On le considéra longtemps comme le plus grand orateur après Cicéron. De ses œuvres, on ne possède plus que sa correspondance avec son ancien élève ; les sujets traités semblent de peu d'envergure, le style est souvent laborieux, émaillé de termes anciens ou rares.

  • QUINTILIEN, lat. MARCUS FABIUS QUINTILIANUS (30-96)

    • Écrit par Marcel BÉNABOU
    • 3 419 mots
    • 1 média

    Son enseignement oral, Quintilien le complète par deux œuvres didactiques ; mais son traité sur les Causes de la corruption de l'éloquence (De causis corruptae eloquentiae) est perdu, seul subsiste en entier son ouvrage Sur la formation de l'orateur (De institutione oratoria, 92-94), qui présente en douze livres un programme complet d'éducation. Quintilien prend l'orateur dès le berceau et trace des règles tant pour l'enseignement primaire que pour l'enseignement de la grammaire (liv.

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