Ordure
- Nom féminin singulier
Définition
- saleté, immondice
- grossièreté, obscénité
- personne vile, méprisable
- au figuré, abjection, souillure, débauche
- au pluriel, excréments, déchets
"ordure" dans l'encyclopédie
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CHAISSAC-DUBUFFET (expositions et livre)
- Écrit par Maïten BOUISSET
- 5 596 mots
» Et lorsque Chaissac fait l’éloge de « la crasse dans l’art pictural », Dubuffet n’est pas en reste : « Oui un tas d’ordure, c’est beau, mais tous ne sont pas de cet avis. » Jean Dubuffet s’avère par ailleurs d’une générosité exemplaire. Il joue les financiers et répond aux demandes de son ami. Il envoie couleurs, papiers, pinceaux et même médicaments, et le rassure sur ses inquiétudes : « Ne t’inquiète pas mon bon Gaston pour tes craintes de folie, car la folie ne te menace pas et ne te menacera jamais.
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POIRÉ JEAN-MARIE (1945- )
- Écrit par René PRÉDAL
- 2 791 mots
D'abord avec l'équipe du Splendid : Christian Clavier, Josiane Balasko, Thierry Lhermitte et Martin Lamotte, auxquels il faut ajouter Gérard Jugnot, se retrouvent dans Le Père Noël est une ordure (1982) puis dans Papy fait de la Résistance (1983), C. Clavier et M. Lamotte également dans Twist again à Moscou (1986). Le succès du Père Noël et de Papy tient à un pari réussi : traiter en farce burlesque S.
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OGIER BULLE (1939- )
- Écrit par Alain GAREL
- 3 754 mots
Elle est l'interprète de René Allio dans Pierre et Paul (1969), de Moshe Mizrahi dans Les Stances à Sophie (1971), d'André Delvaux dans Rendez-vous à Bray (1971), d'Alain Tanner dans La Salamandre (1971), de Luis Buñuel dans Le Charme discret de la bourgeoisie (1972), de Jean Marbœuf dans Bel ordure (1973), de Jean-François Adam dans « M » comme Matthieu (1973), de François Leterrier dans Projection privée (1973), de Daniel Schmid dans La Paloma (1974), de Yannick Bellon dans Jamais plus toujours (1976), de Werner Schroeter dans Goldflocken (Flocons d'or ; 1976) et Deux (2002), de Rainer Werner Fassbinder dans Die dritte Generation (La Troisième Génération ; 1979), de Manoel de Oliveira dans Mon cas (1986) et Belle toujours (2006), de Robert Frank dans Candy Mountain (1988), de Xavier Beauvois dans Nord (1991) et N'oublie pas que tu vas mourir (1995), de Jacques Audiard dans Regarde les hommes tomber (1994), de Claude Chabrol dans Au cœur du mensonge (1999), de Tonie Marshall dans Vénus Beauté (institut) (1999) et Passe-passe (2008).
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LE DEUXIÈME SEXE, Simone de Beauvoir Fiche de lecture
- Écrit par Florence BRAUNSTEIN
- 4 702 mots
- 1 média
Qu'un écrivain décrive les joies et les souffrances d'une accouchée, c'est parfait ; qu'il parle d'une avortée, on l'accuse de se vautrer dans l'ordure et de décrire l'humanité sous un jour abject. » Simone de Beauvoir se refuse à devenir ce que la société a supposé qu'elle devienne. Parce que son destin lui appartient et qu'elle dénonce ce qu'elle considère comme une aliénation, elle proclame, à travers un style net et cru, une affirmation de l'être.
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TCHICAYA U TAM'SI GÉRALD-FÉLIX TCHICAYA dit (1931-1988)
- Écrit par Jean-Louis JOUBERT
- 4 475 mots
Dès les premiers vers du poème qui ouvre son premier recueil publié (Le Mauvais Sang, 1955), la note fondamentale de la poésie de Tchicaya U Tam’si est bien reconnaissable : Pousse ta chanson / Mauvais sang / comment vivre / l'ordure à fleur de l'âme, être à chair regret. Lyrisme, ironie (et d'abord envers soi-même), ellipses, ruptures des tons et des images, éclats baroques des brisures et des collages : ce seront les traits caractéristiques de tous les recueils, dont les titres, à chaque fois, refléteront l'inspiration : Feu de brousse (1957) ou la violence purificatrice ; À triche-cœur (1958) ; réponse au « comment vivre » des débuts ; Épitomé (1962), abrégé de la « passion » de Patrice Lumumba, martyr des indépendances africaines.