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Orthosympathique

  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

  1. en anatomie, relatif au sympathique, système nerveux neurovégétatif

"orthosympathique" dans l'encyclopédie

  • NEUROVÉGÉTATIF SYSTÈME

    • Écrit par Paul DELL
    • 84 562 mots
    • 20 médias

    Disposition anatomique Système orthosympathique Organisation au niveau d'un métamère L'effecteur orthosympathique est constitué par deux neurones successifs : un premier neurone préganglionnaire myélinisé continué par un second neurone postganglionnaire amyélinisé. Ils s'articulent au niveau d'un ganglion situé en dehors de la moelle. Les corps cellulaires (péricaryon) des neurones préganglionnaires sont situés dans la zone grise intermédio-latérale de la moelle.

  • NERVEUX (SYSTÈME) Agencement des réseaux et circuits neuronaux

    • Écrit par Pierre BUSER
    • 34 724 mots
    • 8 médias

    À faire le bilan des actions de l'un et de l'autre système, on s'aperçoit que l'orthosympathique est un système permettant à l'organisme de s'adapter à des conditions particulières de l'action et de l'urgence ; il est dit ergotrope. En revanche, le parasympathique intervient dans les fonctions de nutrition et le métabolisme ; on parle de système trophotrope.

  • NEUROBIOLOGIE (HISTOIRE DE LA)

    • Écrit par Jean-Gaël BARBARA
    • 21 385 mots
    • 3 médias

    Les fonctionnements automatiques des viscères sont surtout assurés par le système nerveux périphérique (c’est-à-dire distinct du cerveau et de la moelle épinière, le système nerveux central), constitué par le système parasympathique et le système orthosympathique. Par exemple, les fibres nerveuses cardiaques parasympathiques ralentissent le rythme cardiaque en libérant de l’acétylcholine, tandis que les fibres orthosympathiques l’accélèrent en libérant de la noradrénaline.

  • SYNAPSES

    • Écrit par Alfred FESSARD, Patrice GUYENET, Michel HAMON et Jacques TAXI
    • 43 472 mots
    • 11 médias

    De plus, l'existence de deux innervations physiologiquement antagonistes est bien établie dans les muscles lisses ; ce sont l'orthosympathique, noradrénergique, et le parasympathique, cholinergique. Du point de vue morphologique, cette dualité se retrouve dans l'aspect des vésicules : dans certaines fibres, celles-ci sont toutes vides ; dans d'autres, un certain nombre d'entre elles contiennent un granule dense.

  • VERTÉBRÉS

    • Écrit par Charles DEVILLERS et Philippe JANVIER
    • 53 547 mots
    • 4 médias

    Caractères Parmi les Cordés, le sous-embranchement des Vertébrés se définit clairement par une série de caractères : – corps fondamentalement divisé en trois parties au moins : tête, tronc et queue ; – peau constituée d'un épiderme (d'origine ectodermique) pluristratifié (unistratifié chez les Invertébrés) associé à un derme (mésodermique) ; – corps soutenu par un squelette interne, cartilagineux ou osseux (l'os est un tissu propre aux Vertébrés) ; – appendices pairs et impairs (les Vertébrés sont toujours des animaux mobiles, jamais fixés) ; – musculature squelettique, du type strié, très développée (les mouvements, quels qu'ils soient – locomotion, respiration, circulation, digestion –, relèvent d'une activité musculaire ; le battement ciliaire n'a qu'un rôle mineur) ; – musculature lisse ; – système nerveux « central » constitué d'un axe, le névraxe (divisé en encéphale dans la tête, moelle épinière dans le reste du corps), et de nerfs crâniens et spinaux ; systèmes nerveux viscéraux (ou autonomes) : para- et orthosympathique ; organes sensoriels très diversifiés et élaborés ; récepteurs céphaliques pairs : olfactifs (sacs nasaux), optiques (yeux), stato-acoustiques (oreilles internes), récepteurs gustatifs dans la muqueuse buccale et pharyngienne, correspondant à des centres sensoriels encéphaliques ; récepteurs cutanés tactiles, thermiques, vibratoires ; muscles et tendons munis de récepteurs spéciaux (sensibilité kinesthésique) ; – crêtes neurales se détachant de la plaque médullaire au cours du développement et entrant, par de nombreux dérivés, dans la construction du corps ; – cœlome (cavité générale) développé dans le tronc ; – tube digestif toujours pourvu d'une bouche et d'un anus, et divisé, au moins, en intestin céphalique (pharynx) et intestin troncal (la paroi du tube comporte un épithélium interne, endodermique, doublé d'un manchon mésodermique dans lequel se différencient des tuniques musculaires du type lisse – sauf dans le pharynx – qui assurent la progression des aliments par mouvements péristaltiques) ; glandes digestives nombreuses, logées dans la paroi, ou externes (foie, pancréas) ; digestion extracellulaire ; – appareil circulatoire clos avec capillaires (pas de circulation lacunaire) ; un cœur musculeux envoie, par des artères, le sang vers les organes d'où il revient par les veines ; cœur embryonnaire à quatre cavités simples ; sinus, atrium, ventricule, bulbe, système lymphatique communiquant avec le système sanguin ; – système respiratoire du type branchial ou pulmonaire (seule la construction du poumon est caractéristique des Vertébrés) ; pigment respiratoire, l'hémoglobine, contenu dans des cellules, les hématies ; – appareil excréteur ou rein, pair, pourvu de conduits évacuateurs, les uretères ; l'unité excrétrice est typiquement, dans un rein, le tubule urinaire ou néphron, pourvu d'un filtre sanguin, le corpuscule de Malpighi ; au cours de l'ontogenèse se succèdent au moins deux générations d'appareils excréteurs ; – reproduction exclusivement sexuée ; sexes séparés ; le testicule annexe une portion du rein embryonnaire et son uretère pour constituer son système évacuateur (épididyme et canal déférent) ; – glandes endocrines très développées.

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