Ose

"ose" dans l'encyclopédie

• MARQUET MARY (1885-1979)

  • Écrit par André-Charles COHEN
  • 2 746 mots

  Mary Marquet a fait, dans les années 1970, une incursion dans le monde de l'édition avec trois volumes : Ce que j'ose dire, Ce que je n'ai pas dit, et Ce que je n'ai pas osé dire. Elle y parle très spontanément de sa vie passée, sans l'ombre de regrets inutiles, consciente d'avoir participé aux grandes aventures théâtrales de son époque.

• ZOETEMELK JOOP (1946- )

  • Écrit par Pierre LAGRUE
  • 2 528 mots

  En effet, dans les Pyrénées, il n’ose pas répondre à une attaque du Belge, encouragé par Cyrille Guimard, malgré les exhortations de son directeur sportif, Louis Caput. En 1978, Joop Zoetemelk fait illusion jusqu’à la vingtième étape, lors de laquelle il concède plus de 4 minutes à Bernard Hinault, qui remporte son premier Tour de France. En 1979, le Néerlandais établi à Germiny-l’Évêque fait enfin preuve de panache, mais le Breton d’Yffignac est trop fort ; deuxième victoire pour Hinault, nouvelle deuxième place pour Zoetemelk.

• CANARIE, danse

  • Écrit par Pierre-Paul LACAS
  • 842 mots

  , 1589), tout en soulignant son origine étrangère et son caractère osé ( !) : « ... et noterez que les dits passages [c'est-à-dire les pas] sont gaillards et néanmoins étranges, bizarres et ressentent fort le sauvage à voir le plaisir qu'y prennent les spectateurs ». Purcell, Lully, Couperin, Muffat, Cousser écrivirent des canaries.

• ARTS PLASTIQUES

  • Écrit par Jean-René GABORIT
  • 1 170 mots

  Renversant le schéma de la critique traditionnelle qui, depuis la Renaissance, rassemblait les uns et les autres sous la bannière de l'arte del designo, l'usage quotidien (et la nomenclature du ministère de l'Éducation nationale) tend à définir comme arts plastiques tout ce que ne revendiquent ni les lettres, ni les sciences, ni la musique : activités que l'on n'ose dire manuelles, car elles sont réputées nobles, mais qui cependant impliquent une action directe du protagoniste sur un matériau quelconque.

• GONTCHAROV IVAN ALEXANDROVITCH (1812-1891)

  • Écrit par Jean BLOT
  • 7 324 mots

  C'est qu'Oblomov est la Cassandre de la bourgeoisie russe encore dans les limbes ; s'il n'ose rien entreprendre, c'est qu'il n'ose déchaîner le fléau qui balayera le passé. Ce passé est trop aimable, ce fléau trop terrible. L'échec et le repli L'échec d'Oblomov sera celui de l'auteur. Sa génération, dont il est le témoin, n'aura pas osé suivre le modèle que l'Occident lui proposait.