Ostracode

"ostracode" dans l'encyclopédie

• CIRRIPÈDES

  • Écrit par Jacques FOREST
  • 20 651 mots
  • 5 médias

  À la mue suivante, la transformation est complète : le bouclier dorsal devient une grande carapace bivalve, qui confère à l'animal l'aspect d'un ostracode, d'où le nom de cypris (genre d'ostracode) donné à ce stade. Tous les appendices de l'adulte sont présents, mais la bouche n'est pas ouverte. La cypris nage librement ; puis intervient la fixation, par l'intermédiaire des antennules.

• CRUSTACÉS

  • Écrit par Jacques FOREST
  • 42 242 mots
  • 7 médias

  La figure représente ce stade respectivement chez un copépode, un cirripède, une crevette pénéide, et un ostracode, qui appartiennent à des classes distinctes et ont un aspect très différent à l'état adulte. On constate que la structure d'ensemble est la même, avec néanmoins des caractères propres, la présence, par exemple, de deux cornes frontales chez un cirripède et d'une carapace bivalve chez un ostracode, figuré ici de profil, l'une des valves étant supprimée.

• PHOTOGENÈSE, biologie

  • Écrit par Jean-Marie BASSOT
  • 37 765 mots
  • 2 médias

  L'Ostracode Cypridina possède, lui, deux glandes distinctes qui s'ouvrent près de la bouche et dont les produits, mélangés, constituent un filament muqueux lumineux laissé par le crustacé en fuite. On considère qu'une glande sécrète la luciférine et l'autre la luciférase. Le compartimentage des produits nécessaires à la réaction lumineuse est réalisé d'une manière toute différente par les Annélides Polynoïnés (Lagisca, Acholoë), dont la luminescence est typiquement intracellulaire.