Otite
- Nom féminin singulier
Définition
- en pathologie, affection inflammatoire de l'oreille
"otite" dans l'encyclopédie
-
OREILLE HUMAINE
- Écrit par Marcel AUBRY, Bernard MEYER et Michel NEVEU
- 32 865 mots
- 5 médias
L'air de la caisse se résorbe et un vide relatif s'établit, qui n'est pas compensé, déterminant une surdité unilatérale en cas d'évolution vers l'otite séreuse. Le traitement de la cause et l'insufflation tubaire corrigent ces troubles (Politzer). L'otite dysbarique s'observe le plus souvent lors de la descente d'avion, par défaut d'égalisation pressionnelle.
-
CATARRHE
- Écrit par Georges TORRIS
- 1 154 mots
Ainsi la coqueluche, l'angine, l'entérite, la rhinite, la conjonctivite, l'otite, la bronchite, l'urétrite, la leucorrhée et la cystite étaient appelées (à condition qu'il y eût écoulement) catarrhes, qualifiés respectivement de convulsif, guttural, intestinal, nasal, oculaire, de l'oreille, pulmonaire, urétral, vaginal ou vésical. Au début du siècle, on appelait encore la bronchite capillaire (ou broncho-pneumonie suraiguë) catarrhe suffocant.
-
RHUME
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 553 mots
Les plus fréquentes sont la sinusite, l'otite (infection de la partie moyenne de l'oreille) et les infections des voies aériennes : laryngite, trachéite, bronchites et pneumonies. La grippe et certains maux de gorge sont des affections voisines, mais distinctes. Le traitement dans son ensemble est symptomatique. Le repos au lit reste recommandé en début d'évolution, pour éviter la contagion, pour maintenir une bonne température corporelle et pour accroître la résistance de l'organisme.
-
SCLÉRODERMIE
- Écrit par Pierre de GRACIANSKY
- 5 706 mots
Parmi les sclérodermies généralisées, la forme œdémateuse (Hardy), la plus rare, débute à la suite d'un épisode infectieux (grippe, angine, otite) par un érythème fugace auquel fait rapidement suite une infiltration tégumentaire de consistance élastique plus ou moins étendue à prédominance tronculaire et faciale. L'évolution en est variable et a donné lieu à diverses interprétations.
-
PARALYSIE FACIALE
- Écrit par Jean-Yves MÉAR
- 6 591 mots
Elle peut également révéler une poliomyélite antérieure aiguë, notamment chez l'enfant, ou une sclérose en plaque ; dans l'angle ponto-cérébelleux, c'est le plus souvent une tumeur qui comprime ou détruit le nerf facial, et à la paralysie faciale s'ajoutent le plus souvent une anesthésie faciale homolatérale, une surdité, un syndrome vestibulaire et un syndrome cérébelleux ; dans le rocher, la paralysie faciale peut être secondaire à une fracture et peut dans ce cas bénéficier d'une intervention chirurgicale, ou à une otite aiguë ou chronique (cette atteinte s'expliquant par la proximité de la caisse du tympan et du facial dans l'aqueduc).