Ougrien
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
- désigne un groupe de langues faisant partie de la famille ouralienne
"ougrien" dans l'encyclopédie
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FINNO-OUGRIENNES LANGUES
- Écrit par Jean PERROT
- 10 459 mots
- 1 média
On donne le nom de finno-ougrien commun à l'état de langue plus ou moins unitaire qu'on postule au départ de ce processus de différenciation. Le domaine finno-ougrien Ces langues sont aujourd'hui localisées, pour la plupart, dans des contrées nordiques, de la Norvège à la Sibérie occidentale ; le hongrois est la seule exception notable. Elles occupent des aires d'importance très inégale avec souvent une densité de population très faible.
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SAMOYÈDES
- Écrit par Anca STAHL
- 586 mots
Du point de vue linguistique, les Samoyèdes appartiennent au groupe finno-ougrien. Prenant la langue comme critère de classification, Castren (xixe s.) a divisé les Samoyèdes en trois groupes : Yourak, Tawgi, Ienisseï-Samoyèdes (Ostiak).
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LAPONS
- Écrit par Jean-Luc MOREAU
- 16 571 mots
Selon que la langue empruntée aurait été le proto-finnois, le finno-ougrien commun, voire l'ouralien commun, le lapon serait : soit une langue fennique qu'un substrat plus ancien aurait fait s'écarter considérablement des autres langues du groupe ; soit un rameau à part du finno-ougrien ; soit, à lui seul, une troisième branche de l'ouralien, à côté du finno-ougrien et du samoyède.
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KALEVALA
- Écrit par Régis BOYER
- 17 859 mots
D'où viennent ces chants ? Peut-être du vieux fonds finno-ougrien, de ces peuplades mal connues qui, parties de l'Oural, auraient repoussé les Lapons, premiers occupants de la Finlande. Les chercheurs localisent en Finlande de l'Ouest, dans la Carélie finlandaise et russe, ainsi qu'en Estonie les foyers d'où semble avoir rayonné la poésie du Kalevala, mais on sait qu'il s'y trouve aussi, et en quantité, des motifs russes, lituaniens et scandinaves.
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INDO-EUROPÉEN
- Écrit par Guy JUCQUOIS
- 43 627 mots
- 1 média
Si l'on écarte les travaux fantaisistes tels que ceux élaborés à partir d'une connaissance superficielle des familles étudiées, les comparaisons les plus étayées ont été faites entre l'indo-européen et le chamito-sémitique entre l'indo-européen et le finno-ougrien et entre l'indo-européen et le caucasique. En outre, il faut tenir compte de la possibilité d'emprunts lexicaux d'une langue à l'autre à l'époque préhistorique et aussi de ressemblances dues au hasard, qui peuvent s'élever à 5 p.