Ougrienne
- Adjectif féminin singulier
Définition
- qualifie l'une des langues faisant partie de la famille ouralienne
"ougrienne" dans l'encyclopédie
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FINNO-OUGRIENNES LANGUES
- Écrit par Jean PERROT
- 10 459 mots
- 1 média
Ce tableau laisse de côté le groupe lapon, qui embarrasse les comparatistes, les uns le considérant comme une branche ouralienne sœur du finno-ougrien, les autres l'intégrant au finno-ougrien jusqu'à le considérer parfois comme une langue balto-finnoise fortement différenciée. D'autres difficultés subsistent d'ailleurs, l'unité ougrienne, par exemple, étant contestée.
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DÉBUT DES GRANDES MIGRATIONS
- Écrit par Patrick PÉRIN
- 1 103 mots
C'est alors que, franchissant la Volga, les Huns, nomades asiatiques d'origine turque, ougrienne ou mongole (peut-être sont-ils des descendants des Xiongnu d'Asie centrale), pénètrent en Europe et provoquent les mouvements en cascade de peuples germaniques (Wisigoths, Vandales, Suèves) et non germaniques (comme les Alains, nomades d'origine iranienne) qui affectent directement l'Empire romain.
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MORDVE
- Écrit par Charles URJEWICZ
- 3 673 mots
- 1 média
Nationalité de langue finno-ougrienne, les Mordve était au nombre de 1 073 000 lors du recensement de 1989 (0,7 p. 100 de la population soviétique totale). Le territoire des Mordve devint en 1930 une région autonome, et en 1934 république socialiste soviétique autonome des Mordve. En janvier 1991, elle proclame sa souveraineté sous le nom de république de Mordovie.
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MARI, ethnie
- Écrit par Charles URJEWICZ
- 4 831 mots
Dans ces trois dialectes, on trouve, aux côtés des mots d'origine finno-ougrienne, un certain nombre de mots d'origine russe. Dans la période soviétique, on a assisté à la formation de deux langues littéraires : mari de la plaine et de la forêt, mari de la montagne, ces deux langues différant avant tout par la phonétique. On peut considérer les Mari comme des populations indigènes.
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LAPONS
- Écrit par Jean-Luc MOREAU
- 16 571 mots
Aussi suppose-t-on généralement qu'ils sont les descendants d'une population subarctique non finno-ougrienne – mais peut-être ouralienne – qui se serait linguistiquement « finno-ougrisée ». Selon que la langue empruntée aurait été le proto-finnois, le finno-ougrien commun, voire l'ouralien commun, le lapon serait : soit une langue fennique qu'un substrat plus ancien aurait fait s'écarter considérablement des autres langues du groupe ; soit un rameau à part du finno-ougrien ; soit, à lui seul, une troisième branche de l'ouralien, à côté du finno-ougrien et du samoyède.