Ouralo-altaïque
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en linguistique, désigne le groupe des langues altaïques (région des monts Altaï) et ouraliennes (région de la chaîne montagneuse de l'Oural)
"ouralo-altaïque" dans l'encyclopédie
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CORÉE Géographie
- Écrit par Valérie GELÉZEAU et Jacques PEZEU-MASSABUAU
- 10 055 mots
- 2 médias
La langue, appartenant au groupe ouralo-altaïque comme le turc, le finnois ou le hongrois, témoigne de l'origine sibérienne des Coréens, dont « l'unicité ethnique » a été, en Corée du Nord comme en Corée du Sud, le support des discours nationalistes contemporains. Cette « unicité » masque d'autres formes de diversité, dont la partition politique et territoriale actuelle est un des aspects les plus criants, mais qui existe aussi à plus grande échelle, par exemple dans la vigueur du régionalisme sud-coréen, qui s'exprime sur la scène politique.
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FINNO-OUGRIENNES LANGUES
- Écrit par Jean PERROT
- 10 459 mots
- 1 média
L'ouralien commun, qu'on situe au-delà de l'Oural avant le milieu du IVe millénaire, a été rapproché de l' altaïque, ensemble encore discuté représenté par le turc, le mongol, le toungouze ; ce rapprochement donne une vaste famille ouralo-altaïque que certains élargissent encore en y intégrant diverses langues, notamment l'eskimo. On voit des hypothèses plus hardies : il s'est trouvé des linguistes pour relier le finno-ougrien à l'indo-européen, mais les critères sur lesquels se fondent ces comparaisons restent bien fragiles.
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CORÉE Histoire
- Écrit par Jin-Mieung LI, Ogg LI, Madeleine PAUL-DAVID et Encyclopædia Universalis
- 34 559 mots
- 13 médias
Les linguistes rattachent souvent le coréen à une famille « altaïque » ou « ouralo-altaïque », mais il n'est pas certain que ces populations néolithiques aient parlé une seule et même langue. Selon une légende, un nommé Tangun, issu d'un certain Hwanung et d'une ourse métamorphosée en femme, a fondé, il y a cinq mille ans environ, un État dit de Chosŏn (Joseon), dénomination que l'on traduit traditionnellement par « Matin calme ».
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TURCO-MONGOLES LANGUES ET LITTÉRATURES
- Écrit par Louis HAMBIS
- 56 121 mots
Plus tard, on leur adjoignit le tongouse, et, finalement, les linguistes de la fin du xixe siècle créèrent un vaste groupe ouralo-altaïque. Cependant, certains spécialistes estimèrent que ce groupe était factice et jugèrent avec juste raison que les langues finno-ougriennes ou ouraliennes constituaient un groupe indépendant et que les langues altaïques en formaient un autre, où Ramstedt voulut faire entrer le coréen ; Vladimircov établit en 1929 un arbre généalogique dans lequel il voulait faire figurer le mongol et le turc comme issus du mongol commun et du turc commun, lesquels remontaient à une prélangue altaïque par l'intermédiaire d'un turco-mongol commun.