Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

Ouvroir

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en religion, salle de travail des religieuses, dans une communauté
  2. (vieilli) endroit où des bénévoles faisaient des travaux de couture pour les pauvres

"ouvroir" dans l'encyclopédie

  • OULIPO (Ouvroir de littérature potentielle)

    • Écrit par Jacques JOUET
    • 5 599 mots

    La complicité intellectuelle de Raymond Queneau, écrivain frotté de mathématiques et de François Le Lionnais, homme de science passionné de littérature, marque la véritable origine de l'Oulipo (Ouvroir de littérature potentielle). Autour d'eux, en novembre 1960, se rassemblent écrivains et mathématiciens (certains ont les deux compétences). Jacques Bens, Claude Berge, Jean Lescure, Jean Queval, Albert-Marie Schmidt, Latis et Noël Arnaud – quelques-uns d'entre eux étant également membres du Collège de pataphysique – font partie des fondateurs.

  • OUPEINPO (Ouvroir de peinture potentielle)

    • Écrit par Thieri FOULC
    • 4 493 mots
    • 1 média

    L'Ouvroir n'est pas un mouvement artistique. Son ouvrage consiste, non pas en œuvres achevées, mais en machines théoriques et en procédures qu'il nomme « contraintes », avec ce qu'il faut de dérision pour qu'on n'y voie pas des règles académiques. Les oupeinpiens ont le souci d'illustrer leurs contraintes par des exemples, de sorte que l'œuvre de l'Ouvroir se présente plutôt, pour chaque contrainte, en un binôme comportant énoncé et exemple(s), outre tout le potentiel qui en découle.

  • BOURGEOYS MARGUERITE (1620-1700)

    • Écrit par André VACHON
    • 2 019 mots

    Néanmoins, et malgré l'incendie de la maison mère en 1683, l'expansion se poursuit : une école est ouverte à l'île d'Orléans, un ouvroir puis une école à Québec. Il n'était pas encore résolu lorsque Marguerite renonça au supériorat général en 1693. En 1698, enfin, l'autorisation fut accordée : à la cérémonie de prestation des vœux, le 1er juillet, Marguerite Bourgeoys prit le nom de sœur de Saint-Sacrement.

  • BERGE CLAUDE (1926-2002)

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 1 135 mots

    Fondateur de la théorie des graphes, écrivain cofondateur de l'Oulipo (« Ouvroir de littérature potentielle », en 1960), Claude Berge laisse aussi une œuvre de sculpteur et une collection d'objets d'art des Asmat de Nouvelle-Guinée. Docteur ès sciences mathématiques, chercheur au C.N.R.S. dès 1952, directeur du Centre international de calcul à Rome (1965-1967), enseignant et conférencier dans plusieurs pays, il publie, entre autres, Théorie générale des jeux à n personnes (1957), Théorie des graphes et ses applications (1958), Espaces topologiques, fonctions multivoques (1959), Graphes et hypergraphes (1969).

  • OLIVIER OLIVIER O. (1931-2011)

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 1 286 mots

    Dès 1955, il devient membre du Collège de pataphysique, où il occupera le poste de régent d'onirographie, et adhère en 1999 à l'Oupeinpo (Ouvroir de peinture potentielle), association parente de l'Oulipo, où les peintres s'imposent des contraintes de création pour inventer de nouvelles formes. Il rejoint en 1963 le groupe Panique, fondé par Roland Topor, Fernando Arrabal et Alejandro Jodorowsky, qui prône la dérision et le non sense.

Recherche alphabétique

Le Dictionnaire Cordial comporte plus de 120 000 entrées. Il reconnaît les formes fléchies (féminin, pluriel, conjugaison des verbes). Les noms propres ne sont pas pris en compte.